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NOM, PRÉNOM(S) Judas Abraham Castiels, anciennement appelé Judas Abraham Chattam. ÂGE26 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE 1er août 1985 à Boston. LIEU DE RÉSIDENCE Brooklyn. ORIGINES américaine. MÉTIER/ÉTUDES médecin légiste. STATUT SOCIAL Célibataire. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR Christopher Gorham. GROUPEGORGEOUS REVOLVERS .

❝ Deux petites souris tombent dans un seau de crème. La première souris abandonne très vite et se noie, la deuxième se débat tellement fort qu’elle change la crème en beurre. À partir de maintenant je suis cette deuxième souris. ❞

Voilà quelques petites questions auxquelles vous allez, bien entendu, devoir répondre. Nous n'exigeons rien au sujet de vos réponses, mais il est certain qu'une phrase joliment construite donnera un bien meilleur effet qu'un banal oui ou non.

ALORS, COMMENT TE SENS-TU A L'IDÉE DE RETOURNER SUR CETTE FAMEUSE ÎLE ? CA FAIT.. OULA.. TRÈS TRÈS LONGTEMPS, PAS VRAI ? Je ne vous le fais pas dire! Je ne pensais pas remettre un jour les pieds sur cette île. D'un côté, je suis assez excité à l'idée de revoir mes potes, mais de l'autre côté, j'ai des doutes concernant le destinateur de cette invitation. Aux dernières nouvelles, Luis Andersen était bel et bien mort et enterré à quelques mètres sous la terre. Soit c'est une plaisanterie, soit il se prend pour Jésus. La seule façon d'éclaircir ce mystère est de s'y rendre, voilà tout. WOW, QUEL ENTHOUSIASME ! MAIS AU FAIT, LUIS ANDERSEN N'ÉTAIT PAS CENSÉ ÊTRE MORT ET ENTERRÉ DEPUIS UN BAIL ? Comme je viens de le citer ci-dessus, il paraît qu'il était mort. Si ça se trouve, sa mort n'était qu'un canular? Après tout, dans le monde où nous vivons, on peut s'attendre à toute sorte d'extravagance. Je ne serais pas étonné, quoiqu'un peu, de me retrouver en face de Sir Andersen à papoter autour d'un verre. C'est sans doute un peu extrême...OUAIS.. CURIEUX TOUT CA. TU M'AS L'AIR D'ÊTRE UN(E) EXCELLENT(E) CHANTEUR(EUSE), CHANTES-MOI QUELQUE CHOSE.Croyez-moi, il est préférable pour tout le monde que je garde le silence si vous ne voulez pas voir une tempête s'abattre sur l'île. Bon, puisque vous insistez.."D'accord, vos pouvoirs de réflexion Volent plus bas qu'un derrière de cochon Mais bêtes comme vous êtes, Faites attention Rebelles et lions font rébellion" Comme vous l'aurez remarqué, j'aime particulièrement les films Disney, mais chut!

YUARK, PIÈTRE PERFORMANCE. JE ME SUIS VISIBLEMENT TROMPÉ. ET, DIS-MOI, QU'EST-CE QUE TU COMPTES FAIRE UNE FOIS SUR BLOCK ISLAND ? Boire, dormir, boire, dormir. Hum non, pardon. J'oubliais "faire la fête"? Je compte bien profiter de ces deux semaines de vacances pour me changer les idées. En réalité, je n'en sais foutre rien, je n'ai pas pour habitude de prévoir à l'avance ce que je vais faire, je suis plutôt du genre à vivre au jour le jour.UNE CHOSE EST AU MOINS SÛRE, TES CORDES VOCALES N'ÉGALENT PAS TES AMBITIONS. JE PEUX DONC TE SOUHAITER UN BON SÉJOUR ? Je l'espère. Même si j'ai un mauvais pressentiment, j'espère passer deux semaines dans la joie et l'euphorie. OH ! ET, PETITE QUESTION SUPPLÉMENTAIRE, PAR CURIOSITÉ. TU AIMES LES FILMS D'HORREUR ? Je n'aime pas, j'adore! Franchement, rien de tel qu'un bon film d'horreur avec un paquet de pop corn. Et puis, le plus amusant, c'est quand je matte un film d'horreur avec des filles, il est si aisé de les effrayer. J'avoue, j'ai mon petit côté sadique, comme chacun de nous.

Spoiler:

"Anrry, viens ici que je te présente Judas" C'était une voix douce mais ferme, une voix appartenant au genre de personne dont il ne valait mieux pas s'attirer les foudres. Judith Castiels était une psychologue réputée qui en faisait baver à ses collègues avec son caractère de T-rex. Néanmoins, elle faisait preuve d'une douceur sans égale à l'égard de ses proches, en particulier avec ses enfants. Anrry était son fils cadet, il était atteint d'une timidité maladive, à tel point que sa mère s'était demandé s'il n'avait pas un problème psychologique. Le petit bonhomme de neuf ans descendit les escaliers pour rejoindre sa mère, tombant nez à nez avec ledit Judas. La première impression qu'il eut en le voyant était une désagréable sensation de malaise. Ses lèvres se retroussèrent, il ne parvenait pas à le regarder dans les yeux. C'était un regard trop intense, trop sombre pour le petit gamin qu'il était. Soucieuse, la jeune femme reporta son attention sur son protégé qui affichait pourtant un petit sourire. "Judas, voici Anrry, mon fils" Tout avait commencé il y a deux mois d'ici, Judith devait se rendre chez la famille Chattam après avoir reçu un rapport sur la dégradation des relations entre les parents et leur fils, Judas. Des rumeurs de maltraitance lui avaient été soufflées à l'oreille. A peine avait-elle franchi le seuil de leur baraque délabrée qu'elle avait été assaillie par de nombreux frissons électriques. Elle avait un mauvais pressentiment. Après avoir frappé trois fois, la jeune femme avait finalement décidé d'entrer, la porte était ouverte. Le spectacle dont elle avait été témoin était tout ce qu'elle n'aurait pu imaginer. Le couple Chattam était en train d'enfermer le petit garçon d'à peine sept ans dans le four, bâillonné au niveau des poignets, des chevilles et de la bouche.

C'était un enfant mal aimé, non désiré. Sa seule présence provoquait des nausées à Marion et Rick Chattam. Ils n'étaient pas étrangers au tribunal, ayant déjà commis des délits mineurs mais non négligeables. Marion Chattam, autrefois connu sous le pseudonyme Marion Agatha Swan, avait été admise à l'hôpital psychiatrique pour troubles de schizophrénie. Quant à Rick Chattam, il avait toujours été cet enfant bagarreur et insolant, toujours prêt à se battre contre les plus faibles, avide de pouvoir. Cette facette de sa personnalité ne s'était jamais éteinte, et Marion et Judas en avaient longtemps fait les frais. Judith avait décidé de le prendre sous son aile une fois que ses parents furent traduits en justice, s'offrant la prison à perpétuité, à l'exception de Marion qui gagna un aller pour l'asile. La jeune psychologue avait une fille ainée, âgée de 16 ans et le petit Anrry, âgé d'à peine huit ans.



Anrry n'avait jamais aimé Judas, il le jalousait, lui qui était si intelligent, si aimé de tous. Il savait que derrière ses sourires polis se cachait un vrai manipulateur, capable d'embobiner n'importe qui, et ce n'était pas foncièrement faux. Judas avait toujours fait preuve de tact et de malice, jouant la touche de l'éducation et de la ruse pour s'attirer les faveurs de ses proches. Personne ne connaissait son horrible passé si ce n'est ses parents adoptifs, la police qui avait pris en charge l'enquête et quelques psychologues. Judith savait parfaitement qu'elle devait garder un oeil sur l'adolescent, il arrivait à un stade critique de son développement où sensibilité et instabilité se mêlaient avec entrain. Derrière ses sourires, elle savait qu'il le n'oublierait jamais.

"Judas? Euh, il paraît que tu donnes des cours particuliers? Et comme j'ai des soucis en français..Enfin, tu pourrais m'aider?" Angela était une jolie fille, un brin timide mais très sympathique. Judas aimait particulièrement sa simplicité et son humour. Il l'observa longuement avant de lui offrir un charmant sourire. "Bien sûr Angela, tu veux qu'on commence quand?" Elle n'arrivait pa à y croire, le mec le plus populaire du lycée se souvenait de son prénom. Ses joues s'empourprèrent, elle avait perdu toute faculté du langage en quelques secondes. "Euh, Le..l...le...le plus tôt possible!" Elle ne parvenait pas à soutenir son regard qui avait toujours dégager quelque chose d'intimidant et d'impersonnel. C'était sans doute ce qui l'avait toujours intrigué chez lui, le parfait contraste entre ses sourires, ses gestes, et ses regards. Il était beau, charismatique, intelligent, sociale et serviable. Il savait toujours ce qu'il fallait faire ou dire en cas de pépin, c'était le superman du lycée. Pourtant, ses prunelles noisettes semblaient cacher de nombreux secrets...des secrets terribles. "Je suis libre demain soir, ça t'irait?" Elle se contenta d'hocher la tête, trop gênée pour le regarder en face. "Eh bien à demain alors, Angela..." Et il s'éclipsa au détour d'un couloir, telle une ombre furtive.



"Médecin légiste?" Judith observa attentivement Judas, elle avait bien du mal à croire que son cher garçon veut emprunter cette voie-là. Les sourcils froncés, elle était dubitative. "Tu ne préfères pas plutôt faire médecin?" tenta-t-elle, suspicieuse. Il avait toujours eu des préférences originales, et c'est ce qui faisait de lui quelqu'un d'unique. Elle avait souvent bien du mal à comprendre sa façon de raisonner, mais au final, il arrivait toujours à ses fins. "Je me suis également inscrit dans le club de football" Quoi de mieux que le sport pour se faire bien connaître des autres? Sa première journée à l'université se passa sans encombres, il fit la connaissance de Pollux, un drôle de petit gars hyperactif qui ne pouvait pas s'empêcher de critiquer tout ce qui lui passait sous le nez. Etonnamment, Judas s'était pris d'affection pour ce petit gaillard qui lancait toujours des blagues à deux balles.

"C'est quoi ça?" Judas baissa son regard vers Maria, une bonne amie avec qui il aimait parler. "C'est pour mon asthme" se contenta-t-il de répondre en avalant la bouffée d'air qui s'échappait de son inhalateur. "Et tu joues au football? C'est pas très malin..." Franche et directe, voilà comme Judas la connaissait. Un sourire épousa ses lèvres, il lui ébouriffa les cheveux et lui tapa la tête avec son bouquin. "Au lieu de me faire la morale, on pourrait finir notre devoir, non?" Elle haussa les sourcils et s'installa à une table, s'immergeant dans la silence ambiant de la bibliothèque.

Citation :

« Chers monsieur Castiels,

Par la présente, je vous invite cordialement à passer les deux semaines de vacances sur l’île de Block Island, au large de Providence, dans l’Etat du Rhode Island, comme vous en aviez l’habitude lors de vos jeunes années. Votre génération est destinée à prendre le relais.

Éternellement et cordialement votre,


Sir Luis Andersen, Université de Brown. »

La première pensée qu'il avait eut "WTF?" Depuis quand Luis Andersen était revenu d'entre les morts? Judas lut une dizaine de fois la lettre, pensant qu'il s'agissait là d'un canular. Cela faisait maintenant quelques années qu'il n'avait plus été sur l'île en question. La raison était simple; la mort de Luis Andersen. Il balaya les tourments de son esprit, l'idée de revoir ses amis le remplit de satisfaction. Après tout, pourquoi pas?