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NOM, PRÉNOM(S) Glaswell-Fawkes, Marley. ÂGE Dix-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Née le 25 avril, à Glasgow. LIEU DE RÉSIDENCE Portland, dans l'Oregon. ORIGINES Écossaise et Américaine. MÉTIER/ÉTUDES Étudiante en histoire de l'art. STATUT SOCIAL Vient d'un milieu aisé, célibataire. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR Skyler Samuels ♥. GROUPE Lace and leather.

❝ se jeter contre un mur en criant : "- TOUS A POUDLARD !"❞

Voilà quelques petites questions auxquelles vous allez, bien entendu, devoir répondre. Nous n'exigeons rien au sujet de vos réponses, mais il est certain qu'une phrase joliment construite donnera un bien meilleur effet qu'un banal oui ou non.

ALORS, COMMENT TE SENS-TU A L'IDÉE DE RETOURNER SUR CETTE FAMEUSE ÎLE ? CA FAIT.. OULA.. TRÈS TRÈS LONGTEMPS, PAS VRAI ? Umh... à vrai dire, de premier abord, je ne voulais pas vraiment venir. Disons que j'ai de bons souvenirs des vacances passées ici par durant mon enfance, mais le passé reste le passé. J'ai changé, j'ai grandi et je n'avais pas vraiment envie de revenir ici. Pourtant, mon frère est du genre persuasif - et puis bon, avouons-le, la carte de crédit du paternel et aussi un bon moyen de persuasion - donc me voici sur l'île qui a bercé mon enfance ! WOW, QUEL ENTHOUSIASME ! MAIS AU FAIT, LUIS ANDERSEN N'ÉTAIT PAS CENSÉ ÊTRE MORT ET ENTERRÉ DEPUIS UN BAIL ? Si, d'ailleurs je trouve la blague de la lettre écrite en son nom de très mauvais gout. Sérieusement, si l'auteur pensait faire venir plus de monde que d'ordinaire en faisant croire qu'un homme mort a écrit une lettre, c’est vraiment complètement débile ! OUAIS.. CURIEUX TOUT CA. TU M'AS L'AIR D'ÊTRE UN(E) EXCELLENT(E) CHANTEUR(EUSE), CHANTES-MOI QUELQUE CHOSE. Oui, c'est ça ! Tu veux pas non plus que je lave ton linge ? On se connait à peine, je ne vais pas encore te montrer mes talents tout de même !.

YUARK, PIÈTRE PERFORMANCE. JE ME SUIS VISIBLEMENT TROMPÉ. ET, DIS-MOI, QU'EST-CE QUE TU COMPTES FAIRE UNE FOIS SUR BLOCK ISLAND ? Ouais c'est ça moque toi ! Ce que je vais faire ? Tenter d'oublier une certaine partie de ma vie et surtout un événement qui obnubile mes pensées. UNE CHOSE EST AU MOINS SÛRE, TES CORDES VOCALES N'ÉGALENT PAS TES AMBITIONS. JE PEUX DONC TE SOUHAITER UN BON SÉJOUR ? Ah bah merci ! C'est gentil... pourtant j'ai comme un mauvais pressentiment... enfin, ça c'est parce que je ne voulais pas venir ! OH ! ET, PETITE QUESTION SUPPLÉMENTAIRE, PAR CURIOSITÉ. TU AIMES LES FILMS D'HORREUR ? Je HAIS les films d'horreur. Alors si vous pensez faire une soirée horreur ou une connerie dans le genre, c'est même pas la peine de penser à moi.

Spoiler:

BEFORE GIVING MY OWN LIFE TO A KILLER

ONCE UPON A TIME

Il était tôt... très tôt et pourtant, une petite blonde était belle et bien réveillée, se baladant près du port. Un, deux, trois pas. Un soupire. Un, deux, trois pas. Un second soupire. C'était ainsi depuis deux ou trois heures. Elle se sentait prisonnière. Prisonnière de son esprit, prisonnière de ses souvenirs. Pourquoi avait-elle acceptée de venir sur cette île, déjà ? Elle s'y ennuyait à mourir et si elle avait gardé des souvenirs plutôt agréables des vacances passées sur l'île étant gamine, elle avait changé depuis, les gens également... même cette île avait changé. Les gens chuchotaient qu'un espèce de psychopathe trainait dans les rues... il y avait des disparitions... mais cela n’atteignait pas vraiment la blondinette qui croyait en une mauvaise blague... ou des rumeurs infondées. Elle n'y retrouvait en rien l'amusement qu'elle ressentait plus petite. Pourquoi était-elle là, alors ? C'était simple, elle n'avait su résister à l’engouement de son frère. Son grand frère, autrement dit l'homme de sa vie. Avery était toujours là pour elle. Pourtant, il était différent. Si d'autres voyaient en lui une part de noirceur le rendant monstrueux, elle, voyait en son frère quelqu'un d'exceptionnel. Bien sûr qu'il était différent, mais chaque exception a ses différences. Il était merveilleux en un sens et malgré les divers allés à l'hôpital qu'elle avait fait à cause de la violence non contrôlée de son aîné, elle n'avait jamais eu peur de lui, jamais. Elle avait même en son frère cette foi, cette confiance qu'elle ne donnait plus si facilement que cela.
Ses pensées furent coupées par la sonnerie de son téléphone. Elle posa alors son regard clair sur l'appareil, son cœur s'emballant rapidement à la vue du nom qui s'affichait sur l'écran. David. La raison de tous un tas de sentiments. La raison de sa tristesse. La raison de son cœur brisé. La raison de ce manque de confiance qu'elle avait désormais en elle et en autrui. David avait été son petit ami. Son premier amour, l'homme qu'elle voyait être le père de ses enfants. Pourtant, un soir, elle l'avait retrouvé en pleine intimité avec une autre demoiselle. Elle était tombée de haut et heureusement pour elle, son frère était présent. Voila trois mois qu'elle l'avait surprise avec une autre. Trois mois qu'elle se terrait dans le silence et la tristesse. Trois mois qu'elle n'était plus vraiment elle-même, cette gamine pleine de vie, souriante et avenante. Trois mois qu'elle ne lui avait pas parlé. Trois mois qu'elle se refusait même à décrocher le téléphone lorsqu'il l'appelait. Pourtant, après deux sonneries, elle prit une grande inspiration et appuya sur la touche verte. Elle était morte de trouille et pourtant, elle faisait preuve d'un courage incroyable. Elle porte l'appareil à son oreille et avant même qu'il eut le temps de dire quoique ce soit, sa voix résonna dans l'engin : "- Écoutes moi bien David, arrête de m'appeler. Je ne veux pas te voir, je ne veux pas t'entendre, j'ai même pas envie de penser à toi. Je te hais, je te déteste, tu m'entends ? SI JE TE CROISES DANS LA RUE, JE TE REGARDERAIS MÊME PAS !! ALORS TU FERAIS MIEUX DE NE PLUS M'APPELER !!! PLUS JAMAIS !!!". Les larmes aux yeux, elle éloigna l'appareil et raccrocha. Elle inspira une bonne fois, ravalant les larmes qui menaçaient de dévaler ses joues. "- Ouah... il a du te faire un sale coup pour que tu réagisses comme ça ?". En un sursaut, la blondinette se retourna, toisant étrangement le nouveau visage face à elle. Il n'était pas des plus grands, mais pas petit non plus. Les cheveux blonds, un regard clair et surtout un visage souriant qui aspirait une certaine confiance. "- De quoi je me mêle ?". Elle n'était pas comme ça d'ordinaire. Non, d'habitude, elle était tout ce qu'il y avait de plus gentille. Mais là, elle avait envie d'être seule. Elle voulait évacuer ce trop plein d'émotion. "- Désolé, je ne voulais pas être indiscret...". Il baissa alors le regard et immédiatement, Marley commença à culpabiliser. Ça n'était pas de sa faute finalement si elle était sur les nerfs ! Elle passa une main hésitante dans sa longue chevelure blonde et regarda le jeune homme avec désolation. "- Pardon... c'est juste que je suis sur les nerfs... ce... ce gars m'a trompé avec une fille de ma classe alors que je l'aimais vraiment. Je me voyais faire ma vie entière avec lui et... c’est la première fois que j'ose décrocher lorsqu'il m'appelle, enfin... depuis qu'il a fait... la chose...". Bizarre... pourquoi est-ce qu'elle racontait ça à un parfait inconnu dont elle ne connaissait même pas le prénom ? Elle se trouvait stupide. Elle se sentait stupide. Elle se mit alors à rire nerveusement, évitant à tout pris le regard du jeune homme qu'elle devinait posé sur elle. "- Euh... désolée, tu dois surement en avoir rien à faire, pardon de t'embêter avec mes histoires...". Elle tourna alors rapidement les talons retroussant d'un pas rapide son chemin, sur les bords du port.
Quelques courtes secondes plus tard, elle sentit une main empoigner son bras et d'un coup, elle se retrouva face à l'inconnu, l'éblouissant de cette beauté trop naturelle. "- Tu ne m'embêtes pas... je m'y connais en déception amoureuse et à en voir ton teint pâle... je vois que tu es encore dans la phase je-ne-sors-plus-de-chez-moi.". Elle ne put s'empêcher d'émettre un rire. Le premier véritable rire depuis la rupture. Elle se sentait bien, pour la première fois depuis l’événement, elle se sentait redevenir elle-même. Un bonheur de bien courte durée, jusqu'au moment où la sonnerie de son téléphone se fit entendre et que le prénom de David s'afficha sur son petit écran. Elle se stoppa alors net de rire, regardant l'écran, perdue et affolée à la fois. "- Règle numéro un pour aller mieux... oublier ce connard !". Le jeune homme attrapa alors le téléphone des mains de la blonde et le balança à l'eau, pas loin des bateaux. Elle le regarda avec un regard outré, incapable de dire un mot. "- Si tu me laisses faire, je ferais en sorte que tu retrouves ta joie de vivre... au fait, moi c'est Keegan !".