ZACH Ҩ did you really believe in me or was i just a blanket for you to hold on to ?

ACHETE UN SECATEUR

PRENOM(S), NOM Isaac Victor Kennedy ÂGE vingt-cinq ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE un 30 mai, à Detroit, Michigan LIEU DE RÉSIDENCE Ann Arbor, Michigan ORIGINES américaine MÉTIER/ÉTUDES mécanicien STATUT SOCIAL célibataire CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR Paul Wesley GROUPE gorgeous revolver.

❝ J’imagine qu’il y a des gens qui naissent avec la tragédie dans le sang. ❞
Voilà quelques petites questions auxquelles vous allez, bien entendu, devoir répondre. Nous n'exigeons rien au sujet de vos réponses, mais il est certain qu'une phrase joliment construite donnera un bien meilleur effet qu'un banal oui ou non.

ALORS, COMMENT TE SENS-TU A L'IDÉE DE RETOURNER SUR CETTE FAMEUSE ÎLE ? CA FAIT.. OULA.. TRÈS TRÈS LONGTEMPS, PAS VRAI ? Douze ans, pour être plus précis. Que voulez-vous que je vous dise, si je suis ici, c’est sûrement que j’ai un certain… attachement, pour cet endroit. J’y ait commencé le deuil de la seule personne qui semblait le plus me comprendre et y ait rencontrer quelqu’un qui allait apprendre à ma connaître. Je me suis découvert sur cet île, et aujourd’hui… aujourd’hui j’espère juste pouvoir y faire les bons choix. Si c’est encore possible.
WOW, QUEL ENTHOUSIASME ! MAIS AU FAIT, LUIS ANDERSEN N'ÉTAIT PAS CENSÉ ÊTRE MORT ET ENTERRÉ DEPUIS UN BAIL ? Qu’est-ce que j’en sais, je n’y suis resté qu’un été, et c’est le suivant que le vieux Andersan a été déclaré mort. Faut croire que mon père avait un tant soi peu de cœur pour ne pas nous infliger le deuil une seconde année de suite, toujours est-il que cette histoire, je ne l’ai connu qu’en bribes. Et je m’en fous. Il est sûrement mort cet été là, et les gens laissent planer le doute sur l’île. Si ça les fait marrer, que voulez-vous que je vous dise ?
OUAIS.. CURIEUX TOUT CA. TU M'AS L'AIR D'ÊTRE UN(E) EXCELLENT(E) CHANTEUR(EUSE), CHANTES-MOI QUELQUE CHOSE. Foutaises, j’ai jamais su chanter. Je passe. YUARK, PIÈTRE PERFORMANCE. JE ME SUIS VISIBLEMENT TROMPÉ. ET, DIS-MOI, QU'EST-CE QUE TU COMPTES FAIRE UNE FOIS SUR BLOCK ISLAND ? Me ressourcer, me retrouver. Arrêter les conneries qui jalonnent ma vie pour pouvoir enfin me regarder dans la glace sans avoir envie de l’éclater en voyant mon reflet. J’ai été une vraie pourriture, ces dernières années, vous savez. Un petit con qui pensaient trouver… je ne sais quoi, en faisant n’importe quoi. Mais il serait temps que je me réveil. Voilà, pourquoi je suis là.
UNE CHOSE EST AU MOINS SÛRE, TES CORDES VOCALES N'ÉGALENT PAS TES AMBITIONS. JE PEUX DONC TE SOUHAITER UN BON SÉJOUR ?Je doute qu’il soit réellement bon. Le sevrage va être long et fastidieux, je sens que je vais morfler, mais… sait-on jamais. Je pourrais m’y faire. De toute manière, je n’ai pas le choix.
OH ! ET, PETITE QUESTION SUPPLÉMENTAIRE, PAR CURIOSITÉ. TU AIMES LES FILMS D'HORREUR ? Ce sont des conneries pour minettes en mal de sensations fortes, voilà ce que sont les films d’horreur pour moi. Grossiers, la plupart du temps caricaturaux, ils n’ont vraiment aucun autre intérêt que d’attirer la jolie poupée à côté de soi dans ses bras. Perso, je ne m’en plains pas. Maintenant…
Spoiler:

BEFORE GIVING MY OWN LIFE TO A KILLER

lost between earth and you.”
[justify]« Les dieux nous envient parce que nous sommes mortels, parce que chacun de nos instants peut être le dernier et que tout est beaucoup plus beau car nous sommes condamnés. Tu ne seras jamais plus ravissante qu’à cet instant. Plus jamais nous ne serons seuls ici tous les deux. »

DETROIT, MICHIGAN, USA. ;

Je n’ai pas besoin d’être devant ta tombe pour me souvenir de toi, tu sais, comme tous les autres qui t’ont peu à peu rayé de leur vie. Mais j’y viens, encore, toujours, parce qu’ici je sais à quoi m’attendre. Ils ont tous… ils sont tous passé à autre chose. Cette épave qui te servait de mari, tes fils et même ta fille. Elle, je peux la comprendre. Elle s’en veut, tu sais ? C’est un peu par sa faute, que tu en es là. Ton cancer, et sa grossesse qui a précipité ta chute. J’avais à peine treize ans, tu te souviens ? Clyde quinze, Anton huit, et Salomé trois. Tu nous as élevé, aimé, tous, individuellement, à bout de bras. Peut-être est-ce aussi la cause de tout ça. Lui ne t’a jamais aidé. Tu l’aimais, oh oui tu l’aimais, et lui aimait ton corps, tes courbes avantageuses et ta beauté. Te baiser dans l’arrière cuisine avec nous de l’autre côté, oui, il savait faire. Ses envies, toujours premières, nous, toujours derniers. Et maintenant que tu n’es plus là… il les enchaîne, tu sais ? Les femmes sans intérêt. Je pense qu’au fond, tu dois lui manquer. Chose qu’il n’avouera probablement jamais. Notre père est un roc ! Connerie. C’est une véritable fiotte. Il fait énormément d’heures sup au boulot, histoire d’être encore moins à la maison. Mais ça paye, alors on la ferme. Un jour, on te rendra fière. Clyde va devenir une espèce d’ingénieur de la NASA, Sally rêve d’être danseuse, quant à Anton, c’est déjà un as de la communication. Papa voit en lui son futur successeur. Mais ce sont tous des putains de faux-culs, qui n’attendent que son approbation pour avancer dans la vie. Il bave à ses pieds comme des chiens, plus pathétique, tu meurs. Et moi ? Moi j’en ai marre, tout simplement. De leur moral à deux balles, de leur jugement, constant, alors qu’ils sont pas foutu de se souvenir de ton parfum. Ambré, fruité, qu’il était. J’ai décidé de me barrer. C’est pour ça que je suis là, aujourd’hui, maman. J’espère que tu ne m’en voudras pas, mais je vais devoir m’absenter. Quelques temps, j’en sais encore rien. J’ai trouvé un petit boulot à Ann Arbor, et chui pas sûr de pouvoir venir te rendre visite tous les mois. Mais j’ai demandé à Mme Rosmond de venir fleurir ta tombe, en mon absence. Et puis, comme je le disais, j’ai pas besoin de ça. Partir, par contre… j’étouffe, ici. Et je sais que je fais le con, j’y peux juste rien. Le lycée est fini, plus rien ne me retient ici - sans vouloir t’offenser. On va être bien là-bas, tu sais ? Je vais y être bien. J’ai trouvé un petit appart pas trop minable le temps de me faire à la ville, et puis qui sait, peut-être que dans trois ou quatre ans, j’aurais la folle envie de reprendre mes études ou une connerie du genre, peut-être que je serais devenu milliardaire, peut-être que je m’en serais sorti. Tout seul. Comme un grand. Celui que tu as toujours vu en moi…

love. that wasn't love.”

« Où est cet amour dont tu parles ? Je ne peux pas le voir, je ne peux pas le sentir. Je peux l’entendre. J’entends des mots, mais je ne peux rien faire de ces paroles faciles. »

ANN ARBOR, MICHIGAN, USA. ;

Je n’ai pas changé. Comme je le lui avais promis, je n’ai pas fait mieux. Je suis resté dans ce garage qui m’avait engagé à la sortie du lycée, dans cette ville qui m’avait accueillit, dans mes déboires, aussi. Je ne suis pas devenu milliardaire, encore moins quelqu’un de bien. « C’est pas n’importe quelle gueule de bois Zach, je suis enceinte, enceinte ! » Et moi je restais là, ma bouteille de bière à la main. Ça allait faire quatre ans que nous étions ensemble elle et moi, et en toute honnêteté… est-ce que je l’aimais ? Peut-être. Un peu. Nous nous entendions bien, avions nos propres règles, ça marchait. Elle avait même réussit à faire baisser mes ardeurs, histoire que je ne perde pas mon job avec mes conneries. Mais là, là… un bébé ? Sérieusement ? « Et quoi Callie, quoi ? Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Son regard dégoûter se posait sur moi comme une nouvelle peau, mais je n’avais pas honte. Je savais que j’avais raison. Que nous n’étions ni près, ni les bons candidats pour ce truc. « Que tu es heureux, que tu m’aimes, j’en sais rien moi ! Mais réagis bordel ! » La bouteille de bière s’éclata contre le mur, et elle commençait à m’énerver avec son ton condescendant. Comme si elle n’avait pas conscience des choses. « Vas te faire foutre Callie ! On vit même pas ensemble, tu sais t’occuper que de toi et moi j’t’en parle même pas. C’est ça que tu veux pour ce gosse, hein, c’est ça ? C’est mort… ce sera sans moi. » J’étais près à claquer la porte de mon appartement quand j’ai entendu ses sanglots. Je suis un connard, d’accord ? Ca, je le sais. Mais j’ai quand même un cœur, aussi défaillant soit-il. Alors je suis resté. Pour elle, avec elle. Neuf mois, et on s’était mis d’accord pour offrir une meilleure vie à c’t’enfant. Une petite fille, que c’était. Mais sûrement pas la mienne. Comment voulez vous que j’élève un bébé en étant… moi ? Jamais sobre plus d’une journée depuis des années, jamais vraiment sûr de pouvoir boucler mes fins de mois, jamais vraiment sûr de me réveiller, le lendemain matin. J’arrive tellement pas à prendre soin de moi que j’en pourris même les autres. Il y a bien longtemps que je ne parle plus à ma famille. Ils sont tous trop… parfaits, trop sains pour accepter quelqu’un comme moi. Ouais, je dégueule dans la rue quand la tequila passe mal, ouais, j’ai les mains sales à la fin de la journée, et non, mon appart ne fait pas cent mètres carré. Mais ça m’allait. Ça nous, allait, à Callie et moi, avant toute cette histoire. Et même une fois l’enfant née, même une fois placée, nous avons essayé de nous convaincre qu’on pouvait toujours être ensemble. Mais l’amertume qui faisait la passion de nos débuts s’est transformée en haine, et nous n’avons plus su aimer. Avons-nous su un jour ? Alors elle est partie. Elle m’a giflé pour avoir gâché sa vie, et je n’ai même pas répliqué. Peut-être n’avait-elle pas tord, après tout. Alors j’ai bu; pour oublier. Tout. Tous. Encore.

do you remember the time.”

« Rien. De même que dans l’amour cette illusion existe, cette illusion de pouvoir ne jamais oublier. De même, j’ai eu l’illusion devant Hiroshima que jamais je n’oublierais, de même que dans l’amour... Comme toi, j’ai essayé de lutter de toutes mes forces contre l’oubli, comme toi j’ai oublié... Comme toi j’ai désiré avoir l’inconsolable mémoire, une mémoire d’ombre, de pierre. J’ai lutté pour mon compte, de toutes mes forces, chaque jour, contre l’horreur de ne plus comprendre du tout le pourquoi de ce souvenir. Comme toi, j’ai oublié. Pourquoi nier l’évidente nécessité de la mémoire ? Écoute-moi, je sais encore : ça recommencera 200 000 morts, 80 000 blessés en 9 secondes, ces chiffres sont officiels, ça recommencera. Il y aura 10 000 degrés sur la terre, 1000 soleils dira-t-on. »

BLOCK ISLAND, RHODES ISLAND, USA. ;

Parfois, j’ai l’impression qu’elle est encore près de moi. Que nous ne nous sommes jamais quittés, qu’elle a été présente toutes ces années, que nous nous sommes revus, apprivoisés, entendus, soutenus. Mais cette fille n’est qu’une illusion dans mon esprit dérangé. Je ne suis rien, plus rien, depuis un bon moment déjà. Les gens autour de moi ont essayé de tirer la sonnette d’alarme, et je suis resté sourd. J’en ai marre qu’on s’occupe de moi, j’en ai marre qu’on me regarde de travers. J’en ai marre de pas être capable de me regarder en face. Alors je vais faire ça, pour elle. Ce sera peut-être la seule chose bien que je ferais de ma vie, mais vous savez quoi ? Allez vous faire foutre si vous croyez que ce n’est pas suffisant. Je veux sauver cette gamine. Ma, gamine.

“ Je ne sais même pas comment commencer cette lettre. Je ne connais votre prénom que sur le papier, vous ne nous connaissez pas, ma famille et moi, et pourtant. Lyla est atteinte de leucémie. Et aujourd’hui, votre fille a besoin de vous… „

La lettre continuait en un interminable descriptif du début de la vie de cette enfant, et ci-joint, une photo. Des cheveux blonds, comme ceux de Callie, et mes yeux… mes yeux. Cet électrochoc est arrivé chez moi il y a un mois. Le temps de réfléchir, le temps de comprendre, aussi, que c’était la bonne chose à faire. Faire les tests, et ces histoires de compatibilités, il ne restait plus qu’à savoir, non ? Je n’y comprends rien à leur jargon médical, je sais juste qu’il faut que je reste sobre, si je veux avoir une chance de… faire quelque chose de bien de ma vie. Seulement ça vous parait facile, à vous, de rester sobre, mais moi, moi mon corps entier carbure à l’alcool comme d’autre au café ou à l’héro. Moi je… alors j’ai commencé, tant bien que mal. Et dans mes nuits de délires, je pense à elle. A cette petite fille que j’ai croisé, un été, sur une falaise. La seule qui, en dehors de ma mère, ait eu confiance en moi, ne serait-ce que l’espace de deux mois. Je me l’imagine, maintenant, et cette pensée m’endors doucement. Les mirages de sa présence se multiplient au fils des jours, jusqu’à cette lettre, venant de l’île. Un an, il faut que je tienne un an, sans une goutte. Changer d’air, changer ces habitudes qui me hantent, voilà la seule solution que j’ai trouvé pour tenter quelque chose. Alors je me suis renseigné, et le mécanicien du port de Block Island cherchait un gars pour l’aider, avec l’afflux de monde dû au courrier. Voilà, comment j’en suis arrivé là. Parce que cet endroit est le seul qui m’ait apporté un peu de sérénité depuis la mort de ma mère, parce qu’il le faut, pour Lyla, et peut-être pour cet espoir, stupide, de la revoir. Qu’elle me dise qu’elle ne m’imaginait pas comme ça, que je suis un déchet, et que je me reprenne. Allez savoir pourquoi, je sais que ses mots auraient plus d’impact sur moi que ceux que ma propre famille. Sûrement parce qu’elle avait été la chose qui s’en rapprochait le plus, cet été là. Et que je suis toujours le gamin qu’elle a connu : insécure, indécis, égoïste et vulnérable, dans une enveloppe de je m’en foutisme permanent. Il faut qu’elle me sauve, vous comprenez. Elle doit être là, il faut qu’elle soit là. Sans quoi… je ne suis pas sûr d’avoir la force d’aller jusqu’au bout. Lâche, j’ai oublié ? Oui, sûrement, avec les années. Ramasse moi à la petite cuillère s’il le faut, Jules, et j’en sortirais grandi.

lmfao.

FIRST

Bievenue à toi :76:

et bonne chance pour ta fiche ! Je file de ce pas te réserver Wesley :59:

si tu as la moindre question, la moindre hésitation, le moindre quoi que ce soit, tu peux venir m'en parler - à moi ou tout autre membre du staff - ainsi qu'au créateur de ton scéna' pour l'histoire et tout ce qui y touche :65:

Fais pas ton timide, en somme :arrow:

:82:

BIENVENUUUUUUUUE :53:

Il est trop parfait dans la saison 3 de tvd :87:

lmfao.

lmfao.

edit