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 Ҩ pleasure to remains (r.dexter)

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Jules-Rhodia P. Moriarty

Jules-Rhodia P. Moriarty


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MessageSujet: Ҩ pleasure to remains (r.dexter)   Ҩ pleasure to remains (r.dexter) EmptyMer 19 Oct 2011, 20:00

JULES&DEXTER

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Ҩ pleasure to remains


Good Morning Sunshine ! Et une matinée de plus sur cette île flippante, voilà ce qui vint avant tout à l’esprit étrange de Jules alors qu’elle ouvrait les yeux. Le plafond de la chambre qu’elle occupait n’était pas franchement frais, à croire que la peinture avait déjà besoin d’être remise à neuf. Qu’importe, même repeinte, retapée et rénovée, cette chambre ne vaudrait jamais celle qui l’attendait encore en Californie. Seulement, elle devait rester ici, au moins plus de temps que ça, rien que pour faire comprendre à ses parents qu’elle avait fait un tant soit peu d’efforts pour avancer. Bien entendu, comme si c’était si facile. Quoique, les choses semblaient franchement faciles pour les parents Moriarty, donc qui sait. Enfoncée contre les épais oreillers qui lui servaient de couche, la jeune femme continua son observation minutieuse – ou presque – de la peinture et des larges poutres du plafond. Qui pouvait bien vouloir rénover un lieu pareil alors qu’il y avait largement de quoi construire autre part, un endroit un peu moins vieillot et surtout, moins morbide. Parole de jeune californienne, ça devait sans doute jouer dans la balance tout ça… tout ce qu’elle avait vécu à Los Angeles. Elle se souvenait très bien de cette immense baraque avec cet immense jardin qu’elle avait tant aimé étant plus petite. Sauf que là, les choses étaient différentes et avec de l’herbe, quelques plantes et d’autres trucs si peu divers, elle s’emmerdait comme un rat mort.

C’est dans un soupir que Jules se décida à quitter ce lit si confortable – il fallait bien reconnaître un point positif au lieu – dans l’espoir de ne pas trop se paumer et de trouver (avec un peu de chance) le lieu où elle pourrait petit déjeuner. Ou du moins, trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Ses souvenirs de cette grande maison n’étaient plus très nets, d’autant plus qu’elle n’avait pas été une gamine aventureuse au point de se perdre dans les vieux couloirs de l’endroit, juste pour le fun. Ici, elle était toute seule, ou presque, il y avait toujours son frère. Mais lui, rares étaient les jours où il décidait de quitter son sommeil pour venir prendre un bon petit déjeuner. Ainsi soit-il, elle allait soit devoir se débrouiller toute seule, soit trouver un moyen de convaincre son cher frère de l’accompagner. Après tout, elle avait vingt-deux ans, elle n’avait pas franchement besoin qu’on lui tienne la main. Mais peut-être qu’elle n’avait pas très envie d’être seule, tant les lieux pouvaient parfois lui coller la chair de poule. Appelez ça instinct quelconque, de survie ou instinct féminin, mais dans la mentalité de Jules, une chose était sûre : elle n’était jamais trop prudente quand il s’agissait de s’éviter des moments particulièrement gênants dans une solitude extrême. L’heure approchait dangereusement des dix heures, mais la jeune femme ne s’en fourvoya pas plus que de mesure, se dirigeant à pas lents vers la salle de bain pas bien grande, passage obligatoire pour pouvoir ressembler à quelque chose malgré la lassitude qui pourrait la prendre à un moment ou un autre.

Une douche plus tard et elle enfilait un jean, ainsi qu’un simple tee-shirt moulant et sobre, à la couleur du séjour qu’elle s’apprêtait à passer ici. Du moins, à son humble avis. A cette heure-ci, loin du confort de sa chère et tendre maison, elle n’avait pas le courage de faire plus, d’autant plus que son estomac commençait sérieusement à crier famine. C’est ainsi qu’elle se contenta d’enfiler une veste et une paire de chaussures avant de quitter sa chambre… pas pour bien longtemps sans doute, à moins qu’elle trouve quoique ce soit (n’importe quoi) à faire. Qui sait, les rencontres fortuites pouvaient toujours se produire, même dans des endroits aussi perdus que cette île, bien que Jules soit encore loin de toutes ces idées. Quelques pas lui suffirent à rejoindre la chambre de son frère aîné, pour toquer quelques coups à la porte, dans l’espoir qu’il donne signe de vie. « Elias… c’est moi. J’suis levée et j’avais envie de… bref. De chercher quelques trucs intéressants. Ehm… tu veux venir ? » Non, elle n’était pas du genre à entrer dans la chambre de son frère sans se préoccuper de savoir comment elle pourrait le trouver ou encore, comment il pourrait réagir : le respect de tous était peut-être l’un des maîtres mots dans la famille Moriarty… sauf en ce qui concernait la mère, cette femme qui mettait son grain de sel partout et fouinait dans chacune des nouveautés qui pouvaient composer la vie de ses enfants. Heureusement pour elle, il y avait quelques trucs qu’elle ignorait sur leur vie, et c’était tant mieux. Après quelques secondes passées à attendre une quelconque réponse, Jules se laissa aller à avoir un soupir, se retenant de maudire son frère à haute voix. Depuis qu’ils étaient arrivés sur cette île, ils ne se voyaient plus des masses et ça ne faisait que l’énerver de plus belle : il l’avait traînée ici et voilà qu’il la lâchait comme si elle n’existait même pas ! « Okay… laisse tomber. On se verra une prochaine fois alors. » Amère, la jeune femme déglutit difficilement, dans l’infime espoir de réveiller son frère avec la déception qui avait teinté sa voix. Mais rien. Elle n’avait plus qu’à partir et se débrouiller toute seule.

Rapidement, ses souvenirs s’avérèrent plus frais que ce qu’elle imaginait, si bien qu’elle trouva rapidement le hall d’entrée, ainsi que la salle de réception un peu plus loin dans laquelle quelques lèvent tard prenaient encore leur petit déjeuner. Nombreux étaient ceux qui, comme elle, avaient décidé de veiller un peu tard et de, fatalement, se réveiller après la majorité du service. C’était sans doute le point négatif des coins aussi paumés, les petits déjeuners étaient bien trop tôt pour des gens appartenant à une vraie civilisation moderne. C’est ainsi que la jeune femme décida de renoncer au petit déjeuner de luxe, se contentant de réclamer un simple café. Elle en avait besoin plus qu’autre chose pour se sortir du cirage qui continuait d’embourber sa tête. Ca faisait sans doute bien plus d’une heure qu’elle était réveillée à présent, mais ça ne changeait pas grand-chose, elle avait toujours autant envie de se recoucher. Avec sa petite tasse à café pas bien chargée, Jules se trouva une table au milieu des autres. Il y avait sans doute quelques activités de groupe prévues pour la journée, il ne manquait plus qu’à elle de savoir si oui ou non elle avait vraiment envie de se mêler à une population de jeunes qui, comme elle, avaient le malheur de passer quelques vacances ici. A une époque, elle aurait sans doute eu besoin d’une cigarette pour surmonter cette journée qui se préparait, mais pourtant, elle avait décidé d’arrêter il y a plusieurs mois déjà : l’une des meilleures décisions de sa vie qui sait.

Lentement mais sûrement, elle se perdait dans quelques réflexions stupides et sans intérêt, si bien qu’elle finit par se reprendre, se redressant un peu sur sa chaise avant d’attraper sa tasse et d’avaler une longue gorgée de liquide amer. Le goût était détestable et pourtant, elle en consommait bien tous les jours, peut-être pour faire genre, qui sait. Passant une main dans sa nuque pour détendre un peu son cou, elle se laissa aller à observer un peu l’assemblée autour d’elle : personne ne semblait la reconnaître et elle ne reconnaissait personne. Elle passait désespérément inaperçue au milieu de tout ce flot de jeunes plus très jeunes, nostalgiques d’un passé pas si lointain. Quelle connerie d’être venue ici. Alors que cette pensée traversait à nouveau son cerveau, elle signa négativement de la tête, prise d’une poussée pessimiste. Elle n’avait plus qu’à s’arranger pour rentrer au plus vite, ou elle ne savait pas quoi d’autre encore. D’ailleurs, Jules enclenchait déjà un mouvement pour se relever, lorsque son regard sombre se posa sur une silhouette bien plus familière que les autres. Qu’est ce qu’il faisait là ? Ce fantôme du passé, ombre de quelques erreurs de jeunesse… beaucoup d’erreurs de jeunesse d’ailleurs. Elle se retrouva totalement décontenancée pendant de longues secondes, qui lui parurent interminables, puis, dans l’espoir de lui passer inaperçue, elle se rassit, rabattant ses cheveux sur l’une de ses épaules pour camoufler son visage du mieux possible. Geste nerveux, elle repassa sa main dans sa nuque, retenant son souffle légèrement plus saccadé. Cette fois-ci, le soupir qui franchit ses lèvres était plus pour la calmer qu’autre chose. Elle pouvait toujours s’enfuir, et cette pièce était pleine de personnes – qui certes n’en avaient sans doute rien à faire d’elle – mais il ne pourrait rien tenter de stupide au moins… et elle non plus, et c’était tant mieux comme ça.


Dernière édition par Jules-Rhodia P. Moriarty le Mar 25 Oct 2011, 10:43, édité 1 fois
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Dexter C. Middleton

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MessageSujet: Re: Ҩ pleasure to remains (r.dexter)   Ҩ pleasure to remains (r.dexter) EmptyLun 24 Oct 2011, 12:53


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You show the lights that stop me turn to stone you shine It when I'm alone and so I tell myself that I'll be strong and dreaming when they're gone. Merde, mais qui était cet abruti qui m’appelait à neuf heures du matin ? J’ouvrais péniblement un œil saisissant mon i phone blanc pour répondre, faire taire cette musique que j’adorais… Mais pas lorsqu’on me réveillait aussi brutalement après la soirée que j’avais passée. Amenant mon téléphone jusqu’à mon oreille je répondais très péniblement, ma voix encore endormie on aurait pu me confondre avec l’exorciste. « Oui ? » à l’autre bout du fil ce n’était pas quelqu’un de très important à mes yeux, je m’en voulais presque de lui avoir donné mon numéro de téléphone pendant cette soirée quelques temps avant mon départ, plus jamais on ne m’y reprendrait. « Salut Dexter… C’est Leann, tu te souviens de moi ? » Comme si j’étais con au point de ne pas me souvenir d’une personne avec qui j’avais passé une horrible soirée, oui parce qu’on ne peut pas dire que je gardais un bon souvenir d’elle, je lui était venu en aide parce qu’elle avait un problème avec un autre mec, après ça elle n’avait eu de cesse de me suivre pendant la soirée me racontant toute sa vie qui, il fallait le dire était encore moins passionnante que celle de mes patients. « Bien sûr que je me souviens… » Je pouvais paraitre froid et je l’étais, pourquoi est-ce qu’elle me réveillait aussi tôt ? Avait-elle encore un problème ? « Euh… Tu aurais le numéro de portable de ton pote Jesse ? » Je n’en revenais pas, elle m’emmerdait pour avoir un putain de numéro de téléphone ? « Je te l’enverrais par SMS plus tard. » Ne lui laissant pas le temps de me répondre je raccrochais désirant plus qu’autre chose retrouver le sommeil. Hélas impossible, une fois réveillé il m’était impossible de me rendormir même si je n’avais eu que quatre heures de sommeil cette nuit. La lumière du soleil qui dépassait des volets m’obligeait à fermer les yeux, ils n’auraient pas pu mettre des volets qui retenaient complètement le soleil non ?

Pris d’une motivation soudaine je me décidais quand même à me lever, la tête un peu défaite je me dirigeais dans la salle de bain, l’idéal pour être le plus frais possible s’était de prendre une bonne douche froide, la meilleure solution pour avoir les idées fraiches et éviter d’être trop vaseux. Cette méthode fonctionnait pour moi en tout cas. Enlevant mon boxer j’avançais dans la cabine de douche laissant un petit soupir s’évader de mes lèvres lorsque les premières gouttes d’eau froides avaient été en contact avec ma peau, je m’habituais peu à peu, au fur et à mesure que mon corps s’humidifiait. Je ressortais de cette cabine de douche une dizaine de minutes plus tard, trempé saisissant la serviette blanche que j’avais préparée la veille pour cette occasion. Je l’enroulais autour de ma taille me brossant les dents en attendant d’être sec. Je me décidais à enfiler un boxer bleu avec un très simple jean et un t-shirt Calvin Klein blanc. Quelques gouttes de parfum plus tard et j’étais prêt, je me dirigeais vers la porte de ma chambre enfilant ma paire de nike montante. Je n’avais pas besoin de prendre une veste après tout, il y avait l’air de faire bon dehors et j’avais rarement froid de toute manière.

Je m’étais motivé à prendre un café, mais aillant trainé en route je constatais qu’il fallait maintenant se rendre dans l’Aile Nord pour pouvoir déjeuner et bénéficier des services du matin. Hochant la tête et soupirant puisqu’il était encore tôt à mes yeux je finissais par me rendre dans la salle de réception aux environs de onze heures. Avançant tranquillement dans la pièce je ne faisais pas attention aux personnes qui m’entouraient, j’en connaissais certainement, mais de bon matin je n’étais pas très sociable, après mon café je serais déjà plus sympathique avec les autres. Me perdant quelques minutes dans mes pensées je n’avais même pas fait attention à ou je marchais, je n’avais donc pas pu éviter la collision avec une jeune femme qui était maintenant à terre, complètement désolé je me baissais pour lui tendre la main histoire qu’elle puisse se relever. « Oh je suis désolé… Vous allez bien ? » Lorsqu’elle se décida à tourner la tête dans ma direction je crois que ce fut le big choc. Est-ce que j’étais vraiment réveiller ? Jules était la personne que j’avais bousculée. « Jules ??? Mais qu’est-ce que tu fais là ? »
.


[HJ : C'est un peu pitoyable désolé, je me rattraperais au prochain post :D]
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MessageSujet: Re: Ҩ pleasure to remains (r.dexter)   Ҩ pleasure to remains (r.dexter) EmptyMar 25 Oct 2011, 12:17

JULES&DEXTER

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Ҩ pleasure to remains


Un quelconque don d’invisibilité ne semblait pas vouloir l’aider à cet instant précis. C’était bien dommage, alors qu’elle ruminait son passé tout en essayant de se cacher du mieux possible : le côté positif d’avoir des cheveux longs sans aucun doute. Quoique, ça ne suffirait jamais assez, pas pour tous les jours qui s’annonçaient, toutes ces fois où elle risquerait de le croiser dans un couloir ou au détour d’un endroit de l’île. Putain ! Qu’est ce qu’elle avait la poisse dans son genre, à croire que toute sa vie aimait s’acharner contre elle, quoiqu’elle fasse ! Elle avait quand même eu la bonne volonté de se pointer sur ce bout d’île et voilà qu’il fallait que tous ses bons engagements partent à volo à cet instant précis. Pauvre jeune femme modèle – ou presque – qu’elle essayait de devenir : il fallait toujours qu’un pan de son passé malheureux la rattrape. Elle était là, face à son café à le regarder comme si elle lui faisait la conversation, incapable d’avoir le courage de lever les yeux, se contentant d’imaginer où il pouvait bien être passé. Après tout, regarder autour au moment le plus impromptu histoire de tomber nez à nez avec la personne dans cette pièce qu’elle ne voulait surtout pas voir, c’était tout à fait son genre ! D’autant plus que les événements ne semblaient pas se mettre de son côté ce soir. Fuck Destiny, elle se démerderait toute seule s’il le fallait, mais une chose était sure : elle préférait crever sur place que de devoir parler à cet homme bien précis.

« Jules, tu n’as pas rendez-vous aujourd’hui ? » Elle leva les yeux au ciel, suite à la question de sa mère. Madame Moriarty n’aimait pas spécialement le mot ‘psychiatre’ ce qui faisait qu’elle parlait toujours par sous entendus, quelques jeux de mots que sa fille avait appris à capter. Cependant cette fois-ci, la brune retint toute remarque à l’égard de sa mère, se contentant de hausser les épaules, l’air le plus détaché possible. « Je crois pas. C’est pas important de toute manière… » Et hop, finissant cette phrase, elle tourna une page du magasine qu’elle était en train de parcourir des yeux. A peine le temps de finir ce geste que sa mère avait déjà fait volte face, en attente de plus d’explications. Incrédule, l’adolescente leva les yeux vers elle, incapable de savoir quoi dire. Elle devait dire quoi ? Qu’elle s’était tapée le psy pour faire scandale mais que finalement elle ne l’assumait plus tant que ça parce que l’idée d’avoir été garce avec lui, lui était de plus en plus insupportable parce que finalement c’était VACHEMENT TROP compliqué cette histoire ?! « Ehm… j’pense que j’vais mieux non ? Regarde, on s’engueule pas là… Alors, peut-être que j’pourrais occuper tout ce temps… autrement, non ? » « Comme tu veux. Je ne vais pas te forcer, tu le sais… » Bien entendu, savoir que sa fille n’irait plus chez le ‘psy’ suffisait à remplir madame Moriarty d’un plaisir qu’elle avait sans doute beaucoup de mal à masquer. « Mais préviens-le quand même. » « Promis… » Encore une promesse qu’elle n’avait jamais tenue, tiens.

Prendre la fuite semblait être sa meilleure option du moment et tant pis pour le café chaud qui avait dores et déjà promis de la réveiller un peu plus que sa douche. Elle n’avait pas vraiment le choix et si elle restait là, il allait finir par la remarquer, c’était évident. C’est ainsi qu’elle se releva brusquement, faisant volte face pour s’engager vers la sortie avec le plus de discrétion possible. A croire qu’elle n’avait jamais été vraiment discrète puisqu’elle n’eut pas le temps de faire plus de deux pas avant d’être percutée de plein fouet par un grand corps musculeux. Si musculeux qu’elle se retrouva d’ailleurs à moitié étalée par terre, principalement sur les fesses, celles-ci étant devenues un peu trop douloureuses à son goût. Elle aurait pu insulter la personne qui venait de faire ça, si seulement en relevant les yeux vers lui, elle ne se retrouva pas complètement privée du sens de la parole. Eh merde. C’est tout ce qu’il y avait à penser pour décrire la situation qui se jouait à la vue de tous. Quel piètre spectacle elle faisait là, toujours par terre alors qu’il s’excusait à une parfaite inconnue, sans l’avoir encore réellement regardée sans doute. Et le sans doute devint une certitude lorsque le nom de la jeune femme franchit les lèvres de Dexter. Quelle vaine, il l’avait reconnue : quoique, leur histoire ne remontait pas à si longtemps que ça, il était donc indéniable qu’elle fasse mouche à ses yeux, bien qu’elle aurait presque préféré le contraire. Enfin, voilà qu’il posait une question pleine de bon sens, alors qu’elle ne s’était pas encore relevée, comme si elle avait espéré l’espace d’un instant que le parquet du sol se transforme en sables mouvants qui l’aspireraient pour la faire disparaître à jamais, ou presque. Elle soupira comme première réponse à sa question, pour finalement lever les yeux au ciel tout en enclenchant un mouvement pour se relever sur ses pieds : sans utiliser la main qu’il lui tendait, bien entendu, elle avait tout d’une grande fille capable de se lever toute seule, hein. « Tu veux dire, qu’est ce que je fais par terre ? Tu peux remercier ton habituelle délicatesse pour ça. » Elle n’avait pas prévu d’en dire plus sur les raisons de sa venue : après tout, ce serait parler de son enfance, de ses si jolis étés tellement sympathiques passés ici. Il voulait faire son psy ou quoi ? Et qui plus est, elle n’avait pas franchement envie d’allonger les retrouvailles, tout simplement parce que s’il fallait qu’elle passe par l’étape « explications de ‘couple’ (ouais, plus ou moins hein) » elle préférait largement passer son tour. « On dirait un dinosaure posé au milieu d’un salon, t’es au courant de ça je présume. Ca t’arrive souvent de faire tomber les filles ? »

Car oui, langue de vipère et râleuse, elle était forcément encore et toujours une fille, malgré son air quelque peu dédaigneux dépeint sur le visage : elle n’avait pas tant changé que ça au final. Appuyant sa main sur le haut du dossier de la chaise qu’elle avait occupée un instant plus tôt, Jules tapota légèrement du pied par terre, incapable de savoir ce qu’elle devait dire. Elle devait faire connaissance (re-connaissance) avec lui et lui retourner sa question ou elle pouvait prendre la fuite à toute allure comme elle savait si bien le faire ? Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas tranquillement rester à Los Angeles pour écouter ses stupides clients dépressifs, hein ?! Oui, certes, elle en avait été une à une certaine époque, mais c’était désormais plus que révolu, tout comme… eux deux, et bien heureusement, tiens. « Laisse tomber, réponds pas à cette question. » Contrairement à son habitude, Jules avait à présent le regard plutôt fuyant, comme si elle cherchait une issue à son problème, sauf qu’elle n’en trouvait pas. Après tout, elle n’était pas une jeune imbécile qui fuyait à toute allure à travers les couloirs de la maison pour cacher sa honte, même si ça aurait été une bonne chose à cet instant précis. Il fallait qu’elle fasse fille pleine d’esprit, bien dans sa peau et presque prête à affronter les conséquences de ses actes… mais pas aujourd’hui. C’est ainsi qu’elle hocha vaguement la tête, tout en croisant enfin le regard de son interlocuteur. « Je suppose que… t’as des choses intéressantes à faire, sinon tu serais pas là, bien entendu… Et j’ai… un café à terminer – c’est aussi très intéressant, d’ailleurs – alors… » Elle ne trouva rien d’autre que désigner du doigt la place où elle avait été assise quelques instants plus tôt. « Je vais me rasseoir et te laisser… vaquer à tes occupations. » En espérant très fortement qu’il se soit posé avec une blonde à très forte poitrine qui débarquerait sur la seconde pour le divertir un peu. Quoique, ce spectacle aurait de quoi lui couper toute envie de café ou de quoique ce soit d’autre pour le reste de la journée. Sans plus de cérémonie, elle se rassit, priant tous les dieux qu’il passerait son chemin, les sensations fortes, ce n’était vraiment pas son truc, encore moins le matin au levé.
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Dexter C. Middleton

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MessageSujet: Re: Ҩ pleasure to remains (r.dexter)   Ҩ pleasure to remains (r.dexter) EmptyMer 26 Oct 2011, 13:12

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Si je n’avais jamais été connu pour avoir une chance folle aux jeux dans le style du loto et autres conneries qui ne servaient qu’à mettre les plus pauvres encore plus dans la merde sans en avoir l’air j’étais néanmoins très chanceux pour me mettre dans des situations très délicates, des scénarios dignes des pires comédies et sans aucuns moyens de s’en sortir. J’étais très doué pour me retrouver dans la merde en réalité et la dernière fois ne remontait pas à si longtemps, bon certes ça ne datait pas d’hier, mais je m’en souvenais pourtant comme si tout venait de se passer. L’époque de mes débuts, j’étais encore jeune, bon je ne suis pas encore très vieux mais à ce moment là je n’étais qu’un nouveau qui n’avait pas encore pris ses marques et tout était allé si vite, dans mes première clientes j’avais eu droit à une jeune et belle brune d’une vingtaine d’années avec qui j’avais tout de suite eu un bon feeling, en temps que psychologie j’avais eu l’obligation de creuser profondément dans son passé pour lui permettre de se sentir mieux, également pour pouvoir réaliser avec succès une analyse qui pourrait peut-être lui venir en aide, oui parce qu’elle n’était pas là juste pour le plaisir, si elle était venue jusqu’à moi s’était surement parce qu’elle ne se sentait pas bien. Malheureusement pour moi les choses n’avaient pas été classiques, au contraire, Jules… Oui s’était comme ça qu’elle s’appelait n’avait eu de cesse de me faire du rentre dedans et comme un con j’avais cédé. Une grande faiblesse et un désir immense que j’éprouvais à son égard. Nous avions fait l’amour dans mon grand bureau, il avait été dur d’être aussi discret, mais nous avions réussit. Je ne m’attendais juste pas à une chose, qu’elle ne revienne plus après cette journée. Non pas que j’étais amoureux d’elle, certainement pas… Mais il est vrai que j’aurais pu m’attacher, elle avait quelque chose qui m’attirait, qui me plaisait tout simplement.

J’étais très adroit en général, mais lorsque je me perdais dans mes pensées il est vrai qu’un côté Pierre Richard naissait en moi, sans faire attention à la direction que j’empruntais je me retrouvais contre une jeune femme qui se retrouvait allongée sur les fesses, surement à cause du choc, il faut dire que j’avais une importante masse musculaire et qu’il était très compliqué pour une fille de ne pas reculer après un choc de ce genre. Etant on ne peut plus désoler par ce que je venais de faire je m’étais instinctivement baissé pour voir comment cette femme allait, non pas que je me considérais comme quelqu’un qui pouvait blesser, mais sait on jamais. Lorsque je compris que cette fille en question s’était Jules, la Jules avec qui j’avais fait l’amour dans mon bureau alors qu’elle n’était même pas encore majeure, celle qui était partie du jour au lendemain sans dire au revoir… Oui s’était bien elle, sous le choc, une seconde aillant l’air d’être une heure j’étais bien tenté de me pincer pour voir si j’étais en train de sombrer dans la folie, si s’était un mauvais rêve, mais non. Elle était bien devant moi et, qui plus est de très mauvaise humeur. Me relevant péniblement je lui tendais la main, la moindre des choses quand on y repensait, si elle était par terre s’était uniquement de ma faute après tout. Je ne sais pas si je croyais réellement qu’elle saisirait cette main que je lui tendais, mais ce ne fut pas le cas. Elle se relevait repoussant ma main, j’attendais maintenant qu’elle dise quelque chose, n’importe quoi qui serait de toute manière très désagréable. Je la connaissais après tout, elle n’avait pas été très sympathique lorsque nous avions fait connaissances, une manière de se protéger peut-être ? « Tu veux dire, qu’est ce que je fais par terre ? Tu peux remercier ton habituelle délicatesse pour ça. » Esquissant un petit sourire amusé je me retenais de lui répondre avec mon habituelle franchise qui pouvait très souvent faire mal, je risquais d’être ironique, mais puisque j’étais en tort je n’avais qu’à m’écraser. « Non je ne parlais pas de ça… Je voulais plutôt savoir qu’est-ce que tu fais sur cette île puisque je ne t’avais jamais vu ici auparavant… » Je mourais d’envie de lui dire que ce manque de délicatesse ne lui avait pas posé de problèmes lorsque nous avions fait l’amour, mais j’allais m’abstenir. Je n’étais pas du genre à me vanter de mes conquêtes, surtout quand s’était avec des filles qui n’étaient pas majeures à l’époque ce qui me mettait un peu dans la merde si ça venait aux oreilles des parents de Jules. Ne pas l’avoir vu jusqu’à maintenant s’était peut-être normal, il y a dix ans à l’époque elle n’était âgée que de douze ans et moi j’en avais quinze nous ne trainions donc pas ensemble, m’enfin bref. Soupirant une petite seconde elle reprit la parole. « On dirait un dinosaure posé au milieu d’un salon, t’es au courant de ça je présume. Ca t’arrive souvent de faire tomber les filles ? » Il est vrai que j’étais imposant physiquement, pas d’une manière péjorative puisque je n’étais pas obèse, loin de là. Non mais j’étais très musclé, j’entretenais énormément mon corps pour obtenir ce résultat et il est vrai que dans certaines situations comme celle-ci ce n’était pas un avantage.

Je n’éprouvais pas un énorme besoin de répondre à cette question qu’elle venait de poser, il n’y avait aucun intérêt et elle connaissait de toute manière la question car, oui, faire tomber les filles n’était pas mon passe temps favoris, je n’en étais pas encore à ce point là et je crois bien que le jour ou ça deviendrait un plaisir il serait temps de me piquer comme un chien. « Laisse tomber, réponds pas à cette question. » Je n’ajoutais rien de plus, elle avait l’air d’avoir envie de s’enfuir en courant, est-ce que j’étais en train de la mettre mal à l’aise ? Et hop, je recommençais avec mes analyses à deux balles, en général je tentais de m’abstenir, mais lorsqu’on était psychologue l’analyse de chaque petit mouvement, regard, sourcil et autres trucs qu’on ne regarderait même pas au quotidien devient important. « Je te met mal à l’aise ? » Ma franchise me perdrait un jour, à la seconde ou j’avais posé cette question je m’étais déjà préparé à ce qu’elle allait pouvoir me répondre, la connaissait elle n’hésiterait pas à me casser et je devais être un peu sadomaso, j’en redemandais à chaque fois. « Je suppose que… t’as des choses intéressantes à faire, sinon tu serais pas là, bien entendu… Et j’ai… un café à terminer – c’est aussi très intéressant, d’ailleurs – alors… » Ne pouvant me retenir de sourire je rentrais dans son jeu, hochant la tête comme si ce qu’elle était en train de dire m’intéressait. Elle essayait de se sortir d’une situation compliquée, elle me mettait presque mal à l’aise moi aussi. Jules désignait maintenant son café du doigt, une excuse pour que j’arrête de l’embêter et s’était mieux comme ça. Oui, je ne savais pas encore comment me comporter avec elle, fallait-il que je lui en mette plein la gueule à cause de son départ précipité ? Bonne idée ! « Je vais me rasseoir et te laisser… vaquer à tes occupations. » J’étais tout à fait d’accord avec elle. Ramassant son portable qui avait dû tomber dans la chute je lui tendais lui laissant l’occasion de le prendre, le contact avec sa peau ne me dérangeait pas plus que ça. « Oui… J’ai pas mal de choses à faire comme… Boire un café et… Euh… Aller à la plage, m’enfin bref ! » Ne restant pas une seconde de plus j’avançais en direction du comptoir sur lequel on commandait les cafés et autres boissons en général. Je m’arrêtais une seconde, tournant la tête dans la direction de Jules. « Pendant que j’y pense et pour ce que ça vaut… Je suis content de te revoir ! »

Je reprenais ma route, commandant un café. Oui le matin je n’étais pas un gros morphal je dirais même que j’évitais toujours de petit déjeuner à ce moment là, je n’avais pas faim. Elle me donnait mon café que je tenais d’une main cherchant du regard une place de libre, hélas je constatais qu’il y avait beaucoup de monde, il allait être difficile de trouver un endroit ou déguster ce café… Le plus loin possible de Jules qui plus est.



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