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 Ϟ CONTEXTE

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The Serial Spooner

The Serial Spooner
HE WILL GUT YOU LIKE A FISH!

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MessageSujet: Ϟ CONTEXTE   Ϟ CONTEXTE EmptySam 08 Oct 2011, 11:48



Luis Andersen a écrit:

    « Chers monsieur et Mademoiselle Sullivan,

    Par la présente, je vous invite cordialement à passer les deux semaines de vacances sur l’île de Block Island, au large de Providence, dans l’Etat du Rhode Island, comme vous en aviez l’habitude lors de vos jeunes années. Votre génération est destinée à prendre le relais.
      Éternellement et cordialement votre,


    Sir Luis Andersen, Université de Brown. »
« Il est pas crevé, lui ? » C’est la première phrase qui est venu, à mon frère et moi et surement aux autres lorsque nous avions reçu cette lettre. Ce cher Luis Andersen, quel pauvre homme, mort écrasé entre son camping-car et le mur de son garage. Je me souviens de lui comme si c’était hier, un grand homme, pas très beau mais assez pour s’être marié avec cette pouffiasse blonde de Kelly. D’apparence, c’était quelqu’un de très carré, toujours en costard cravate, les chaussures cirées, aussi brillantes qu’un crane imberbe. Mais au fond de lui c’était un homme bon, beaucoup d’humour, certes un humour spécial mais il était drôle. Le pauvre, écrabouillé par son camping-car, du joli !

Lorsque j’ai reçu cette lettre, mon cœur se mit à battre plus rapidement, comment une lettre d’un défunt pouvait être envoyée ? Au moment où j’ai lu cette lettre, on aurait pu mettre un décor sur cette scène : un tonnerre suivit d’un éclair foudroyant, la porte de la cuisine qui claque, toutes les lumières de la maison qui s’éteignent et une lettre écrite avec du sang humain. Non, nous n’étions pas dans un film d’horreur, enfin pas encore, du moins.

J’avais oubliée ! Notre père faisait parti d’une confrérie à l’université de Brown, au temps auquel le bizutage n’existait pas encore. Nous avions l’habitude de passer toutes nos vacances, que ce soit en hiver ou en été, sur l’île de Columbus au large de la ville où l’université avait prit lieu avec tous les confrères de notre père. Nous logions dans une ancienne ferme rénovée appartenant au professeur responsable de la confrérie, notre cher Andersen. Franchement, l’île à première vue ne présageait rien de bon, mais avec le temps on s’y amusait bien. Puis vint le jour où Andersen périt dans son accident et depuis nous n’avions pas remit les pieds sur l’île.

Nous allons pouvoir tous nous revoir, nous, les gosses de la confrérie. A vrai dire, on est tous issus de milieux différents, des aisés, des moins aisés, des intelligents, des coincés, des excentriques. Enfin tout ce que vous voulez quoi. J’ai gardé le contact avec certaines personnes, en oubliant presque d’autres qui étaient présents lors de nos vacances. L’île est la seule chose qui nous relit tous, ainsi que cette lettre franchement étrange et inquiétante aussi soit-elle, signée de la main d’un défunt.

Dix ans, dix ans que nous nous n’étions pas revu, et j’aurais réellement voulu m’en passer. On était loin de croire ce qu’il allait nous arriver. Un par un, chacun de nous disparaissait, l’un retrouvé mort sur la plage dans une immense flaque rouge. Sans celle-ci, on aurait pu croire qu’il dormait paisiblement au bord de l’eau, bercé par le va-et-vient des vagues. Une autre pendue par les pieds. Le délire ? Personne ne sait. L’œuvre d’un tueur fou ? Peut-être. Des éléments paranormaux ? Pourquoi pas.


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