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NOM, PRÉNOM(S) Sparrow Amarellys Georgie ÂGE 24 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE 17 juillet 1987 à Boston LIEU DE RÉSIDENCE Philadelphie ORIGINES anglaise & américaine MÉTIER/ÉTUDES vendeuse de prêt à porter à mi-temps, elle s'occupe surtout à retrouver sa mémoire STATUT SOCIAL célibataire CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR Leighton Meester GROUPE broken pills

❝ La mémoire, c'est comme les amis ; elle vous laisse souvent tomber au moment où on a le plus besoin. ❞

Voilà quelques petites questions auxquelles vous allez, bien entendu, devoir répondre. Nous n'exigeons rien au sujet de vos réponses, mais il est certain qu'une phrase joliment construite donnera un bien meilleur effet qu'un banal oui ou non.

ALORS, COMMENT TE SENS-TU A L'IDÉE DE RETOURNER SUR CETTE FAMEUSE ÎLE ? CA FAIT.. OULA.. TRÈS TRÈS LONGTEMPS, PAS VRAI ? Tu m'étonne ! Je ne suis même pas sure de reconnaitre l'endroit. Ca me fait bizare de penser que je vais revoir tout le monde me remémorer plein de souvenirs. Enfin dans l'idéal. Enfaite, je sais très bien que tout ces gens vont mettre parfaitement inconnus, comme d'habitude. Pourtant j'ai un petit espoir que cette fois ci des brides de souvenirs me reviennent. Alala, c'est beau de rêver non ? WOW, QUEL ENTHOUSIASME ! MAIS AU FAIT, LUIS ANDERSEN N'ÉTAIT PAS CENSÉ ÊTRE MORT ET ENTERRÉ DEPUIS UN BAIL ? Ah ce qu'il parrait oui. Enfin, c'est ce que ma soeur m'a dit quand nous avons reçu la lettre. Entre un camping-car et un mur non ? Le pauvre homme. Vous savez, moi je pense que c'est une erreur voilà tout, ou une technique pour attirer les gens à venir. Utiliser le nom de Luis Andersen pour éveiller la mémoire des gens. Si cette lettre avait été signée de Truc Bidule, personne ne s'y serait interesser. Ou alors c'est un hommage, va savoir. En tout cas, si ce pauvre homme est mort il n'y a aucune raison qu'il nous ait écrit une lettre. OUAIS.. CURIEUX TOUT CA. TU M'AS L'AIR D'ÊTRE UN(E) EXCELLENT(E) CHANTEUR(EUSE), CHANTES-MOI QUELQUE CHOSE. Ca se voit tant que ça ? Je l'ignorais. Je vous chanterai bien quelque chose, mais de toute évidence, les paroles m'échappent. Je crois que ça commençais comme ça « I wanna tututu and nanana ... Youuuuuu just want to tutututuuuu and meeeee toooo .... » Ou alors c'était plutôt dans ce gout là « Youuuuuu are nananana my love is just tututuut .... becauseeee meeee nanana ... » Arf je sais plus, vous auriez pas une autre question ?

YUARK, PIÈTRE PERFORMANCE. JE ME SUIS VISIBLEMENT TROMPÉ. ET, DIS-MOI, QU'EST-CE QUE TU COMPTES FAIRE UNE FOIS SUR BLOCK ISLAND ? Sympa. C'est quand même pas de ma faute si les paroles ne viennent pas ! Je vous trouve un peu désagréable sur ce coup là. Bref, ici j'espère rencontrer des gens qui m'ont connus à cette époque, quand nous passions nos vacances sur l'ile. J'espère qu'ils pourront m'en dire un peu plus sur qui j'étais, ce que j'aimais à l'époque et ce que je voulais faire. J'espère trouver des réponses en faite. Et puis évidemment, passer des vacances sympas. Après tout, c'est tout frais payer alors je ne vais pas m'en priver. UNE CHOSE EST AU MOINS SÛRE, TES CORDES VOCALES N'ÉGALENT PAS TES AMBITIONS. JE PEUX DONC TE SOUHAITER UN BON SÉJOUR ? Trop aimable vraiment. Ca m'étonne de vous ! De toute façon je n'ai pas besoin de votre bon séjour. Ce séjour ne peut être que bon, c'est un pas de plus vers ma quete du passée. Alors vous savez, vos questions et votre avis ... Je m'en moque, pour rester polie. OH ! ET, PETITE QUESTION SUPPLÉMENTAIRE, PAR CURIOSITÉ. TU AIMES LES FILMS D'HORREUR ? Absolument pas. Je trouve ça totalement ridicule de chercher à se faire peur pour rien du tout. Non moi je suis plutôt petite comédie, ou film à l'eau de rose.

Spoiler:

« - Oh allez Sparrow, on en a déjà parler, tu le sais, tu dois t'en souvenir ! - Ouai super, c'est facile de dire ça pour toi ! Toi tu le sais, moi je n'y arrive pas. - Mais on l'a déjà vu plusieurs fois. Fais un effort à la fin ! - Un effort ? Tu te fous de moi j'espère ? Tu crois que je ne fais pas d'efforts Clio ? Sincèrement ? » Mon ton s'élevait au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche. Ne pas faire d'efforts. Elle était bonne celle là. Je devenais rouge comme une tomate et la colère s'emparait de moi. Je pris le cahier qui était posé devant moi et le jetait au sol dans un élan de folie. Pas d'effort. J'en faisais tout les jours des efforts. A chaque minute, à chaque regard, à chaque parole. Mais les efforts parfois, ça ne suffit pas. Elle esquissa un sourire, son petit sourire de fille désolé qui appaisait n'importe qui en quelques secondes. Alors je me rassis et une larme se mit à couler sur ma joue. Ce n'était pas facile de ne pas savoir, de ne pas se souvenir, de ne rien pouvoir faire contre ça. « - Je suis désolé, je sais que tu fais des efforts, je sais que c'est dur. On va reprendre si tu veux. » Cela faisait déjà quatre mois. Quatre mois que nous passions à faire travailler ma mémoire, mes souvenirs. Quatre mois que nous utilisions des "stimulis" comme disent les médecins afin de réveiller mon inconscient. Mais rien. Nada. Pas le moindre souvenir ne refaisait surface. Alors Clio tourna la page du grand album photo qui se trouvait devant nous. La photo suivante montrait ce qui semblait être une famille. Avec le temps j'avais réussit à me reconnaitre dessus. Clio aussi. Les autres ne me disaient pas grand chose. Cette grande blonde devait probablement être notre mère. Et ce brun ténébreux au regard mauvais notre père, de toute évidence. Mais les autres, aucune idée. Et pourtant, en légende je pouvais clairement lire Eté 93 ; 90 ans de Mémé Olivia, ces gens étaient donc ma famille.

« - Comment vous expliquer simplement ? Votre mémoire est toujours là, mais elle est cachée, quelque part, dans votre cerveau. Et votre cerveau ne la trouve pas, il ne peut pas la soliciter. Tout vos souvenirs, votre vie est dans votre mémoire, mais la porte de celle-ci est fermée, vous ne pouvez pas l'ouvrir, vous ne pouvez pas la consulter. - Vous voulez dire qu'elle est amnésique ? - Oui, c'est ça, exactement. - Et vous ne pouviez pas juste dire qu'elle est amnésique au lieu de nous prendre pour des débiles ? Vous auriez pu nous faire un dessin aussi tant qu'à faire ! - Je voulais être sure que vous compreniez madame, la mémoire de votre soeur peut revenir, ce n'est pas définitif. Il faudra tout faire pour l'aider à se souvenir. - Excusez moi, mais qu'es qui se passe ici ? Qui êtes vous tout les deux ? » Voilà ce dont je me souvenais sans mal. A vrai dire, c'était le plus loin dont je pouvais me rappeler. Le jour de mon réveil. J'entendais deux personnes parler et ce quelles disaient me paraissait totalement flou. Ni leur voix ni le sujet de la conversation n'avaient de sens pour moi. La seule chose que je comprenais c'était que ma tête me faisait attrocement souffrir. Et puis ils ont pris du temps pour m'expliquer. Cette fille, c'était ma soeur, Clio. Elle était très inquiète. Lui il s'appellait Dr. Kelipso. Il était neurochirurgien, très réputé de surcroit. Ils m'expliquèrent que j'avais été victime d'un grave accident de voiture, pas très original effectivement. Apparement, mes airbags ne se seraient pas déclanchés et le sommet de mon crane aurait heurté le volant ou quelque chose dans ce gout là. Il y avait un passagé avec moi, à mes côtés. Un certain Charly qui aurait été pendant un temps mon amoureux. Malheureusement, il était mort sous le choc. Clio m'avait dit ça les larmes aux yeux. Moi de mon côté, je n'avais rien ressentit. Pas le moindre petit picotement, la moindre gorge serée par la triste nouvelle. Charly qui déjà ? Celon le Dr. Kelipso j'avais passé deux semaines dans le coma, on avait eu peur pour ma vie, mais tout allait maintenant rentrer dans l'ordre. J'étais "hors de danger" comme on dit. Enfin bien sur, ma mémoire c'était fait la malle. Pratique.

Après mon réveil, j'avais passé une petite semaine à l'hopital avant de repartir avec Clio. Apparement, nos parents n'avaient jamais été très présents pour nous trop occupé d'abbord par leurs carrières et ensuite par leur divorce et leur nouvelle vie. Alors c'est elle qui se chargea de moi, c'est elle qui me prit en fardeau. J'avais toujours l'impression étrange d'être chez une inconnue, de ne pas être à ma place même si il y avait des photos de moi dans des cadres sur des étagères dans plusieures pièces. Quand elle ne travaillait pas, Clio passait son temps à me montrer tout un tas de souvenirs pour activer ma mémoire. Elle y croiyait dur comme fer. Moi, la plus part du temps, je le faisais pour lui faire plaisir, encore une fois, j'avais la désagréable impression d'epionner la vie d'une parfaite inconnue. Et cela dur depuis maintenant quatre mois. Quatre longs mois durant lesquels aucun souvenir n'a pointé le bout de son nez. La vie est dure parfois.

« - Sparrow ! Regarde ça ! C'est super ! - Quoi c'est quoi cette lettre ? D'où elle sort ? Qui c'est ce Luis Andersen ? - Ca ne te dis rien ? Ca vient de cet endroit où nous passions de si bonnes vacances avec papa et maman. Tu sais, l'ile Columbus. - Non non Clio, je ne sais pas, c'est bien ça le problème. - Oui bien sur, je sais, mais c'est super, ils veulent qu'on retourne là bas. - Et alors ? En quoi c'est si génial ? - Bah réfléchis, t'es amnésique, pas stupide, il y aura forcement des tas de gens que tu as connu, des amis à toi, surement des exs, ça te rappellera peut-être quelque chose ! Il faut absolument tenter le coup ! Ca tombe vraiment à pic. » J'étais entrain de relire un vieux journal intime quand elle me sauta presque dessus, sa fameuse lettre à la main. Elle était toute exitée, je ne l'avais jamais vue comme ça. Du moins pas dans mon souvenir. Je parcourus la lettre rapidement alors qu'elle me fixait, un grand sourire sur les lèvres. J'en esquissais un à mon tour. Ouai, pourquoi pas. Ca pouvait être une bonne idée. Des gens qui connaissaient mon passé, des visages familiers, le Dr. Kelipso se serait surement déjà jeté sur l'occasion. A voir ma soeur, je ne pouvais clairement pas dire non. « - Ca peut être cool, c'est sur. Et puis, ça sera toujours des petites vacances bien méritées ! » Elle me regarda avec un nouveau grand sourire et tourna les talons en sautillant presque, comme une gamine de huit ans. Bon, j'allais revoir des gens, mais c'était qui ces gens, et puis c'était quoi cette histoire de vacances ? Et voilà, encore des nouvelles questions pour me préparer. Je crois que je n'arriverais jamais réellement à retrouver ma vie, mon passé.