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NOM, PRÉNOM(S) Wallis, Aleksi ÂGE Vingt-cinq bougies qui lui offrent la fleur de l’âge DATE ET LIEU DE NAISSANCE Abo ; Länsi-Suomen lääni ; Varsinais-Suomi ; Finlande ; le vingt-trois décembre de l’an mille neuf cent quatre-vingt-sept LIEU DE RÉSIDENCE Göteborg ; Västra Götalands län ; Suède ORIGINES Finlandaise de par sa mère et américaine de par son père MÉTIER/ÉTUDES Secrétaire au siège social de Volvo STATUT SOCIAL Célibataire. Héritier de la fortune familiale mais travaille pour ne pas s'embêter pendant ses journées CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR Tom Felton GROUPE Lace and Leather

❝ Oh ! Marie-Thérèse, promets-moi que le jour où tu me verras vieille, vraiment vieille, tu me tueras pendant mon sommeil ❞

ALORS, COMMENT TE SENS-TU A L'IDÉE DE RETOURNER SUR CETTE FAMEUSE ÎLE ? CA FAIT.. OULA.. TRÈS TRÈS LONGTEMPS, PAS VRAI ? Comment je me sens ? D’une façon assez générale, j’y vais par obligation. Il faut dire que la coïncidence est plus que bien tombée. J’avais deux semaines de vacances, je ne savais pas quoi faire et voilà que cette invitation débarque dans ma boîte aux lettres. Et dire que je pensais que le destin était contre moi. C’est vrai que cela risque d’être bizarre d’y aller seul. Sans Père j’entends. C’est lui qui m’obligeait à me lever à l’aube, pour aller pêcher près de la mer, le tout dans un silence macabre qui durait des heures. Je voulais profiter de la plage, m’installer face au soleil et ne rien faire, lire un peu, mais au lieu de ça, je pataugeai dans la boue, les mains pleines de vers de terre. On a connut de meilleures vacances à vrai dire. J’espère qu’il fera beau et chaud, histoire que je revienne bronzé pour que mes collègues pâlissent. Bien que cela me semble impossible vu comme leur teint est déjà bien blanc. WOW, QUEL ENTHOUSIASME ! MAIS AU FAIT, LUIS ANDERSEN N'ÉTAIT PAS CENSÉ ÊTRE MORT ET ENTERRÉ DEPUIS UN BAIL ? Je ne sais pas. Il faudrait que je revérifie. J’étais petit à l’époque, et je maîtrisais encore assez mal la langue anglaise. Il est vrai que l’on a subitement arrêté de venir sur l’île, mais je ne me suis jamais posé la question. Enfin, si tu le dis, je veux bien te croire. Quant à chercher l’explication du pourquoi du comment, autant dire que je m’en fous comme de ma première brosse à dents. Une erreur de saisie, une mauvaise blague, un humour douteux, rien ne m’étonne des Américains à vrai dire. OUAIS.. CURIEUX TOUT CA. TU M'AS L'AIR D'ÊTRE UN EXCELLENT CHANTEUR, CHANTES-MOI QUELQUE CHOSE. Ah ah ah. Je ne sais pas comment tu peux croire une telle chose. Ce n’est pas vrai du tout. Je suis un piètre chanteur. En fait, je n’ose même pas chanter en public, ou dans une pièce avec de grandes vitres, j’ai toujours peur de les briser si je pousse les notes trop fortes. Mais j’ai souvent des chansons qui te prennent la tête. Avec une cinquantaine d’années de retard, je peux te chantonner : « Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école ? C’est ce sacré Charlemagne ! »

YUARK, PIÈTRE PERFORMANCE. JE ME SUIS VISIBLEMENT TROMPÉ. ET, DIS-MOI, QU'EST-CE QUE TU COMPTES FAIRE UNE FOIS SUR BLOCK ISLAND ? Je t’avais prévenu ! Mais personne ne m’écoute jamais de toute manière. Je ne comprends pas. Ce n’est pas comme si je criais au loup toutes les trois minutes. Que faire sur l’île ? Sûrement pas de la pêche comme tu l’auras compris. Bronzer, prendre le soleil, brunir, avoir une bonne dose d’UV, hâler, … J’ai quelques lectures à rattraper. Que des choses superficielles. Et s’il doit se passer quelque chose dans une chambre, et bien, cela se passera, peu m’importe. Le retour en Suède n’en sera pas plus difficile. UNE CHOSE EST AU MOINS SÛRE, TES CORDES VOCALES N'ÉGALENT PAS TES AMBITIONS. JE PEUX DONC TE SOUHAITER UN BON SÉJOUR ? Tu peux, tu peux. Mais je n’ai pas pour autant besoin de ta permission ni de ta bénédiction pour passer un bon séjour, loin de là. Je compte bien en profiter coûte que coûte, et découvrir les mœurs américaines qui semblent si particulières. Sans parler de leur accent dès plus improbables. Il me tarde d’y être, en espérant que le soleil soit au rendez-vous. Oui, je sais, je parle souvent du soleil, mais je suis né en hiver, je viens d’un pays froid, il est normal que j’idéalise les pouvoirs de cette boule dorée. OH ! ET, PETITE QUESTION SUPPLÉMENTAIRE, PAR CURIOSITÉ. TU AIMES LES FILMS D'HORREUR ? Pas du tout. Moins j’en regarde, mieux je me porte. Il n’est pas aisé de voir du sang gicler, même si l’on sait pertinemment que tout est faux, l’impression n’est pas des plus agréables. Non, en fait, je n’en regarde même pas du tout. Je n’aime pas, c’est viscéral. Bon, tu as fini avec tes questions à la con ? J’ai le soleil qui m’attend, et je ne suis pas sûr qu’il continue longtemps !

Spoiler:

“I can’t believe I’m talking to a therapist. Well, usually, I’m not the touchy-feely, talk-about-your-emotions type, but, with this, I just had to be a big enough person to admit that I need help. I guess this is what growing up feels like.”
“This is court-mandated therapy. You assaulted a woman.” (HIMYM - 07x04 - The Stinson Missile Crisis)

« Et alors ? Ce n’est pas parce qu’un juge ordonne une thérapie que l’on est oblige de s’y plier. Certes, un petit peu, mais là n’est pas la question. Je ne vais pas m’allonger pour déblatérer sur le prétendument manque d’amour paternel de mon enfance qui a permis à mon complexe freudien d’Œdipe de ressurgir de façon outrancière au cours des années. Il est hors de question que je vous dise à quoi me font penser des tâches d’encre sur du papier blanc que même un enfant de cinq ans pourrait faire. » Les bases étaient jetées. Aleksi n’aimait pas se laisser faire, ni se laisser dicter sa conduite par quelqu’un qui avait soi-disant fait des études. Comme si la science pouvait être considérée comme une science exacte, et même une science tout court. « Nous ne sommes pas obligés de parler de votre enfance. Il suffit de parler de vous. » Le charlatan assis en face de lui, qu’on lui avait imposé par la force, parlait avec une voix douce. On lui avait sans doute appris à ne pas élever la voix, ni à prononcer les mots trop forts, à ne pas accentuer les syllabes finales, ou d’autres conneries dans le même genre. Mais, de fait, il avait une voix trop monotone, qui endormait plus qu’elle n’éveillait. Il semblait pousser à une fuite en avant, et non à un retour vers le passé. « Parler de moi ? Et évoquer quoi ? Mon problème avec la violence ? Ma relation au soleil ? » Il n’aimait pas rester assis à parler de lui. Il n’avait jamais eu l’habitude. Le manque d’affection avait peut-être joué. Mais c’était ainsi, et il se confierait encore moins à un inconnu. Il était même sûr que l’autre ne l’écoutait pas vraiment, qu’il faisait autre chose en même temps, ce qu’il aurait certainement fait s’il lui-même était de l’autre côté de la barrière. « Oui, pourquoi pas. Parlez-moi de ce qui vous vient à l’esprit. » Ce qui lui venait à l’esprit ? Franchement ? Des dizaines et des dizaines de choses se passent dans l’esprit d’Aleksi en l’espace d’un instant. Il avait une pensée assez bizarre, qui faisait des associations de mots parfois très – si ce n’est trop – lointaines et difficiles à comprendre pour un esprit peu habitué à ce genre de conversation. Il était parti de son dernier mot. Le soleil. Le soleil l’avait fait penser à quelque chose de jaune et de rond. L’espace d’un instant, son esprit avait divagué sur la couleur jaune, et tout ce qui s’y rapportait, le citron, les tableaux de Mondrian, le syndicalisme français, la Chine. Voyant que cela ne le menait nulle part, ou plutôt, dans aucune pensée concrète qui aurait pu faire l’objet d’un débat aussi bien intérieur qu’extérieur, il remonta le fil de sa pensée. Chine, syndicats, Mondrian, citron, jaune, rond. Puis, il redescendit à partir de ce terme-ci. Ovale, œuf, poule, poulet, Portugal, poilu, esthéticienne, douleur, pieds, chaussures. « Saviez-vous que la princesse de Galles n’est pas celle que l’on croit ? » Il avait une capacité à engranger des détails d’une importance des plus inutiles en tête, tout en ayant celle de ne pas se rappeler des actes les plus usuelles. Il ne savait plus où il rangeait ses clés, il ne se rappelait plus de ses divers rendez-vous. « Non, Aleksi, parlons de vous, pas de autres. » Tout en lui intimant cet ordre, l’homme marqua quelque chose dans son calepin. Il n’arrivait pas à deviner ce qui était écrit rien qu’en voyant le stylo bouger, il n’y arrivait pas, il n’avait pas encore de superpouvoirs, et ne pouvait donc pas non plus lire à travers le bois. Il s’en doutait un peu, c’était sûrement la même chose qui était marqué depuis longtemps sur ses bulletins de note : ne s’investit pas assez, n’a pas confiance en soi, parle peu, participe trop peu, … Bref, que des choses inutiles dans la vie. L’important n’était pas de parler, mais d’écouter. On apprend bien plus sur autrui en l’écoutant qu’en le faisant parler. Autrui, altruisme, charité, Eglise, chasteté, pureté, blancheur, soleil. Finalement, tout semblait revenir sans cesse à l’astre rond autour duquel tournait la Terre. Il n’avait pas envie de passer pour un monomaniaque aux yeux de l’autre. Il ne le supporterait pas, il ne voulait pas voir une nouvelle tare surgir sur son dossier médical. Il remonta lentement le fil de sa pensée. Soleil, blancheur, pureté. « Je suis aussi pur qu’un ange. » Non, effectivement, la comparaison était malheureuse. On pouvait aisément pensé qu’il avait un complexe de supériorité, de mégalomanie, qui pouvait aisément – dans l’esprit d’Aleksi tout du moins – se transformer en un complexe de Dieu, ce qui n’était pas des plus flatteurs. Il se hâta de corriger son interlocuteur. « Je m’exprime mal. Je suis aussi blanc que le mouton. » Décidemment, les comparaisons n’étaient visiblement pas le fort du jeune homme. Il n’essaya même pas d’en faire une troisième pour tenter d’expliquer ce qu’il voulait dire, il sentait qu’elle ne lui aurait pas rendu honneur. Se comparer à de la neige n’aurait sûrement pas fait meilleur effet auprès du psychologue. Ou du psychiatre ? Est-ce qu’il y avait une différence entre les deux ? Une réelle différence j’entends. Le silence se trouva brisé lorsque l’autre commença à griffonner quelque chose sur le calepin qu’il tenait dans sa main droite. Un raclement de gorge acheva de le briser, tandis qu’on prenait la parole. « Bon. Aleksi. Et si nous parlions de cette attaque ? » Non. Il n’en avait pas envie, pas tout de suite, il ne lui ferait pas le plaisir de tout avouer, comme ça, de tout balancer comme une vulgaire ménagère dès qu’elle s’allonge sur le divan. Divan, canapé, lit, couverture, froid, Suède, soleil. « Je crois qu’il faut que je prenne des vacances. » Heureusement pour lui, même s’il avait une thérapie ordonnée par la cour, il n’était pas obligé de rester sur le territoire, il pouvait partir, voler de ses propres ailes, sortir du cocon étouffant de sa vie suédoise et voyager un peu. Il voulait traverser l’Atlantique, sortir de la torpeur qui l’enfonçait peu à peu, le poussant à commettre de plus en plus d’actes répréhensibles. « C’est une bonne idée, Aleksi. Mais, avant ça, il faut revenir sur ce qui c’est passé. » Non, véritablement, il pensait que c’était là la meilleure solution.

Du passé faire table rase semblait être la définition que chacun souhaitait donner à sa vie. De toute manière, il ne servait à rien de s’appesantir dessus, personne n’avait le pouvoir ou le don de revenir en arrière pour corriger ses erreurs, et même si cela était possible, est-ce qu’on le ferait ? Ne risquait-on pas de transformer le futur, et même le présent, en souhaitant changer le passé. Bien sûr, chacun regrettait des choses. Dans le cas d’Aleksi, il regrettait particulièrement une nuit d’été, froide, mais surtout alcoolisée. Il regrettait d’avoir pénétré dans cette cabane, pas très sûr de lui, mais en même temps, motivé par le liquide qui coulait dans ses veines – et ce n’était pas que du sang – et par la bouffée d’adrénaline que lui procurait la situation. Pour certains, les premières fois semblent être un bon souvenir, un souvenir qui s’attache à leur vie jusqu’au bout, pour d’autres, c’est un vague souvenir, une fois parmi tant d’autres, qui n’a en rien marqué les choses ; mais pour certains, et c’est le cas du blondinet, c’est un souvenir que l’on voudrait effacé tellement il fait mal, on voudrait avoir le droit à une deuxième chance, rien qu’une seule, pour pouvoir revenir en arrière, et dire au jeune homme de ne pas entrer dans cette cabane, de ne pas faire l’erreur de suivre l’autre garçon, de ne pas se laisser guider par l’alcool. Il regrettait amèrement. Il ne l’avait plus revu. Mais si ça avait été le cas, cela n’aurait sans doute rien changé à la chose. C’était une nuit, une nuit parmi tant d’autres dans la vie d’un être humain. Mais certaines nuits semblent rester dans l’imaginaire plus que d’autres. Il ne se souvenait pas exactement de ce qu’il s’était passé. Il était certain que s’il le racontait au psychologue, ce dernier lui dirait qu’il s’en souvient parfaitement, mais qu’un sentiment de honte le pousse à refourguer de tels sentiments tout au fond de son être, à ne pas s’en soucier, à faire semblant, à penser qu’il ne s’est rien passé. Et, peut-être, qu’à force de se convaincre, il l’oublierait. S’il devait évoquer une nuit, ce n’était sans doute pas celle-là que son interlocuteur attendait. Mais, Aleksi en était certain, c’est elle qui expliquait tout, si l’on cherchait réellement à revenir aux bases, aux fondements de la violence qui semble parfois secouer le jeune blondinet. Une sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde, puisque sous ses allures de jeune secrétaire blond, bien sous tout rapport, un gendre des plus parfaits, un employé des plus zélés semblait se cacher une créature hybride qui sortait les dents et les ongles, griffait et mordait, ne faisait aucun cas de sa morale. Le tableau est certes un peu caricatural mais il est révélateur de la nature profonde d’Aleksi. Il n’aimait pas se faire dominer. Il aimait dominer le jeu, dominer son adversaire, dominer son partenaire. La violence n’était qu’un aspect de sa personnalité qui ne ressortait que très rarement à l’état pur. Jusque là, jusque dans son travail et même dans sa vie, il n’avait encore montré à quiconque cette facette. Il s’entretenait à ne jamais la faire ressurgir, par divers moyens, mais notamment par la pratique intensive de sport, qui le conduisait à courir, par les froids les plus glaciaux mêmes, autour de la ville. Mais la carapace de chacun ne peut se maintenir sans se fissurer à un moment ou un autre. Il était resté des plus calmes jusque là. Il avait souri comme on lui demandait si souvent. Il avait tendu les lèvres quand le moment le demandait. Il avait cessé de penser quand il le fallait. Devenir un automate. S’il se trouvait là, devant son interlocuteur, ce n’était pas grâce à sa rhétorique qui avait su convaincre le juge des bien-fondés de son action, c’était grâce à l’argent. Tout se payait, il suffisait d’y mettre le prix. Il savait pertinemment qu’il ne pouvait pas se passer d’une condamnation symbolique, mais il n’entendait se retrouver au milieu de fous, alors qu’il ne méritait pas cette place. Il était citoyen suédois, riche, et, de ce point de vue, il avait tous les droits. Même celui de mentir pour se protéger. « Je ne sais pas. Je ne me souviens pas. »

Il avait finalement pris quelques semaines de vacances. Il avait suivi les conseils du psychologue. Et c’est bien la seule chose que cela lui avait apporté. L’occasion s’était présentée sous la forme d’une lettre. Il n’avait pas repensé à son enfance, son adolescence depuis fort longtemps. Il avait tout mis de côté. Il s’était concentré sur l’apprentissage de diverses langues, avait mis l’accent sur ses études. C’était un temps lointain, qui ne demandait pas à être remémoré. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il n’avait jamais aimé sur rendre sur l’île. Trop d’avion, trop de soleil, trop de chaleur, trop de moustiques, … Il lui semblait qu’en Amérique, et particulièrement aux Etats-Unis, il y avait toujours trop de choses. Comme si c’était le pays de l’excès. Son arrivée là-bas n’était donc pas des plus bénéfiques. Et le reste du séjour ne l’était pas plus. A la maison, ses parents ne lui avaient jamais parlé en anglais, mais toujours en norvégien. De fait, il n’avait jamais pu communiquer avec les camarades de son âge. Et vous savez bien comment sont les adolescents de nos jours, il leur suffit de voir quelqu’un qui n’est pas comme eux, ou plutôt différent, puisqu’après tout, Aleksi était tout comme eux, il n’avait simplement pas le même mode de communication. Les sobriquets, même s’il ne faisait que les entendre et ne l’atteignaient donc pas, pleuvaient et étaient divers. Les répéter ici bas ne serait pas politiquement correct, et il vaut mieux les taire. Quoi qu’il en soit, s’il se rendait sur l’île, c’était avant tout pour passer des vacances. A la rigueur, il ferait croire qu’il ne parlait ni ne comprenait l’anglais et ainsi, personne ne viendrait l’embêter. Avec un peu de chance même, les autres se rappelleraient de lui et ne verrait que le jeune adolescent blondinet, avec un air arrogant mais affreusement bête, qui ne comprenait jamais rien quand on lui adressait la parole. Il passerait ses semaines de vacances sur la plage, à se dorer la pilule en attendant son départ, pour pouvoir faire le fier à son retour en Suède et que tout le monde se retourne sur son passage pour admirer son halage des plus parfaits. Tout ce qu’il demandait, c’est qu’il ne pleuve pas.