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 OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.

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O. Martin Willworth

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MessageSujet: OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.   OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so. EmptySam 22 Oct 2011, 00:00

OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so. Tumblr_lpxhrqH39N1qael3qo1_500
vdonovan

Déjà 48 heures qu’il était sur cette île et Matt n’avait parlé à… personne. Enfin, c’est faux. Il avait parlé à quelques personnes. Seulement, lui n’avait retrouvé, jusqu’ici, personne sur cette île. Personne à qui il aurait pu avoir envie de parler. Triste, non ? Pas tant que ça. Le jeune homme avait employé son temps à des choses plus utiles. On ne perd pas ses vieilles habitudes. Il avait donc employé tout son temps libre à faire le tour des lieux, observant silencieusement les habitants, posant quelques questions sur Luis Andersen. Il n’avait pu glaner que quelques informations éparses. Plusieurs habitants de l’île avaient entendu parler de l’invitation, mais peu d’entre eux croyaient Andersen encore en vie. Quant à savoir qui avait réellement envoyé l’invitation, ça ne faisait pas tellement partie de leurs préoccupations.

Ce mystère était tout ce qu’avait trouvé le profileur pour s’occuper. Jouer les détectives avait toujours fait partie de ses occupations favorites et, bien qu’il ne doive pas, en théorie, se mêler aux enquêtes de son choix, il n’était pas rare qu’il cherche de son côté et trouve la réponse. Ses patrons acceptaient ses entorses au règlement ainsi que son caractère insupportable sans broncher. Après tout, sans lui, il y aurait bien une douzaine de criminels de grande envergure en moins derrière les barreaux. Ainsi, Matt faisait son possible pour occuper son esprit. Il devrait rester ici encore un moment, son patron ayant fortement insisté pour qu’il prenne de longues vacances, lui qui n’en avait pas pris depuis près de trois ans.

Distraitement, il saisit son téléphone cellulaire. Encore une fois, pas de signal. Souvent, il se demandait comment les gens arrivaient à garder contact avec la civilisation, sur cette île de malheur. Il n’était pas dans un endroit particulièrement reculé, pourtant. Il était dans le jardin de l’ancienne ferme. Enfin, selon lui, on aurait dû mettre le mot jardin au pluriel, tant l’endroit était vaste. La ferme se remplissait peu à peu de gens ayant reçu la même invitation que lui, et Matt avait eu besoin d’un peu de paix d’esprit. Tout le monde était trop occupé à se saluer et à revisiter les mille recoins de l’île de leur enfance pour aller faire un tour dans le jardin, surtout lors d’une journée aussi grise. Matt glissa son téléphone dans sa poche arrière. Il marchait lentement, faisant de petits pas, ce qui atténuait le bruit de ceux-ci. C’est probablement pour cette raison qu’il put entendre ceux d’une autre personne, sur sa gauche.

Une jeune femme blonde marchait, à plusieurs mètres de distance. Le cœur de Matt manqua un battement. Depuis qu’il était arrivé ici, il se figeait devant toutes les blondes qu’il croisait. S’en était tout bonnement ridicule. Il aurait aimé pouvoir se moquer de sa propre réaction, mais il n’arrivait pas à s’empêcher de penser à elle. Peut-être qu’elle ne viendrait pas. Peut-être qu’il était venu ici pour rien du tout. Matt secoua la tête. Il n’était pas venu ici pour la voir elle. Il était venu sur l’île parce que son patron l’y avait obligé. Peut-être qu’à force de le répéter, comme ça, il n’aurait plus l’impression de se mentir à lui-même. Il aurait aimé laisser échapper un soupir, mais n’était pas certain d’avoir envie que la demoiselle le remarque. Pourtant, déjà, il marchait vers elle, allant à sa rencontre.

Même de dos, il pouvait deviner qu’elle était jolie. Elle avait une taille fille et des mains magnifiques. Ses cheveux étaient libres d’attache, donnant l’impression de couler sur ses épaules. Même en l’absence de soleil, on discernait dans sa chevelure de chauds reflets dorés. Au bout d’un moment, Matt se rendit compte qu’il s’était approché jusqu’à n’être qu’à quelques centimètres de la jeune femme. Celle-ci devait être perdue dans ses pensées, parce qu’elle n’avait apparemment rien remarqué. L’homme tendit la main vers elle, comme pour caresser ses cheveux, posant finalement sa main sur son épaule avec une certaine hésitation. Il s’éclaircit la gorge.

« Pardon. »

Immédiatement, elle se retourna et les yeux de Matt s’éclairèrent immédiatement. C’était elle. Il n’ajouta rien, ne lui accordant ni une larme, ni un sourire, affichant son air de froide indifférence habituelle. Pourtant, déjà, il regrettait de s’être autant approché d’elle. Ophélie.

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A. Ophélie Blackheart

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MessageSujet: Re: OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.   OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so. EmptySam 22 Oct 2011, 01:15

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There is nothing either good or bad, but thinking makes it so - Épisode 1X01

Elle était arrivée depuis peu, depuis à peine un jour. Beaucoup de choses l’avaient poussé à venir ici. Depuis qu’elle avait commencé à travailler, elle y mettait beaucoup d’ardeur et de temps. Trop de temps. La jeune femme avait l’habitude de s’impliquer un peu trop dans ce qu’elle aimait, surtout dans ce qui la passionnait. L’art, son métier et tout ce qui se reliait à cela. Avec le temps, elle avait décidé de cesser d’avoir peur de s’impliquer dans une relation. Quand elle avait décidé cela, elle n’avait pu s’empêcher de penser à Matt. Son ami qui lui avait avoué son amour, amour qui était réciproque. La demoiselle était restée figée, incapable de dire le moindre mot. Peur. C’est exactement ce qu’elle avait ressenti. Elle avait peur de le perdre comme son père avait perdu sa mère. Ophélie ne voulait pas vivre ca.

La demoiselle était arrivée depuis quelque temps sur cette île et elle ne pouvait s’empêcher de penser à Matt, même si elle était ici avec l’homme qu’elle aimait. Il paraît qu’on ne peut jamais oublier son premier amour, c’est le cas pour elle. Surtout qu’ils n‘avaient pas pu le vivre, elle avait décidé de partir, incapable de réagir correctement. Le brun avait toujours gardé une place dans son cœur même si elle avait tenté de l’oublier comme elle le pouvait. Jamais elle ne l’avait revu et elle avait fait sa vie, acceptant de s’engager et de s’impliquer dans une relation sérieuse. Tourner la page. Au fond d’elle, elle espérait le croiser ici même si elle ne voulait pas se l’avouer, elle tentait de son convaincre du contraire. La blonde tentait de se convaincre qu’elle était ici pour des vacances et pour renouer avec son enfance, mais son enfance lui faisait penser à Matt.

Dans un geste fluide, elle se levait du lit de sa chambre. Ophélie avait besoin de prendre de l’air, elle avait besoin de prendre un peu de temps pour elle. Juste pour penser. La demoiselle posait ses mains sur le bord du lit pour s’approcher de son fiancé, un baiser rapide se posait sur ses lèvres. Baiser furtif. Elle se levait pour attraper sa veste de cuir qu’elle posait contre ses frêles épaules. La blonde était vêtue d’un simple jeans noir, un chandail blanc crème collant les formes légères de son corps et une veste de cuir noir par-dessus le tout. Sa longue chevelure blonde coulait le long de son dos, caressant le tissu noir de sa veste. Une main distraire se glissait dans ses cheveux alors qu’elle faisait quelques pas dans les jardins. Pensive. Elle se perdait dans ses pensées et elle était incapable de ne pas penser à lui. Elle aimait son fiancé, elle était bien avec lui et passait vraiment du bon temps, mais c’était plus fort qu’elle. Ça avait toujours été comme ça depuis qu’il avait quitté sa vie.

Ses pas étaient lents alors que ses yeux bleus observaient distraitement le jardin autour, elle pensait et ne se rendait pas compte que quelqu’un d’autre venait faire la même chose qu’elle. Un soupir s’extirpait de ses lèvres. Depuis qu’elle était ici, elle pensait de plus en plus en Matt. Peut-être qu’elle n’aurait pas dû venir ici. Peut-être que ce n’était pas une bonne idée. Un pas de plus. Une main se pose sur son épaule. Elle sursaute doucement et se tourne pour faire face à la personne qui venait de lui adresser la parole. Son regard se posait directement dans le sien et son souffle se coupait. À première vu, elle ne le reconnaissait pas, mais en plongeant son regard dans le sien, elle le savait. Elle le ressentait. Quelque chose lui disait que c’était lui. La couleur intense de ses yeux qu’elle n’avait jamais oubliés. Son cœur faisait un bond dans sa poitrine, son souffle se coupait, mais elle tentait de rester neutre, de faire comme elle avait fait quand il lui avait avoué son amour. Rien. Ses mains se glissaient distraitement dans les poches de son manteau. Incapable de bouger, de penser, de placer la moindre pensée cohérente. Le vent venait souffler dans sa chevelure blonde, lui glacer un peu le sang. Ses doigts venaient doucement retirer quelques mèches qui tombaient devant ses yeux. Ce fut long avant qu’elle ne prononce quelque chose. Au fond d’elle elle savait que c’était lui, mais elle n’était pas certaine, enfin elle aurait voulu que ce ne soit pas lui. Juste parce que.. Juste pour toute sorte de raison. Voix fébrile, elle se sentait nerveuse.

    « -Matt?»


Dire son nom la rendait nerveuse. Elle se sentait étrange, surtout que son fiancé était dans la ferme à l’attendre. Elle lui avait dit qu’elle allait prendre un peu l’air et elle tombait sur lui. Son cœur battait à tout rompre, mais elle tentait de rester calme, aussi calme qu’elle pouvait l’être.

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O. Martin Willworth

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MessageSujet: Re: OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.   OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so. EmptyLun 24 Oct 2011, 21:13



C’était bel et bien elle. Elle avait changé. Elle était plus belle que dans son souvenir. Ses lèvres avaient toujours cette drôle de façon – étrangement harmonieuse – de bouger, ses yeux toujours la même couleur envoûtante, ses cheveux les mêmes reflets dorés, très pâles. La même odeur, douce mais fruitée, émanait d’elle, la même impression sympathique semblait la suivre. Elle avait changé, pourtant. On le voyait à ses traits plus définis, à ses cheveux, qu’elle gardait plus longs, à ses vêtements aussi, qui, contrairement à ceux qu’elle portait dans son souvenir, était à la mode du jour. Ce n’était plus une adolescente pétillante qui se tenait devant lui, mais une femme. Ils n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Toujours aussi placide, Matt la dévisageait, son regard la balayant de haut en bas. Il y avait si longtemps qu’il l’avait vue. C’était comme s’il avait peur qu’elle disparaisse. Il savait qu’il n’aurait pas dû la détailler de cette façon, que c’était inapproprié, voire gênant, mais il ne pouvait tout simplement pas s’empêcher de le faire. Dommage qu’il n’y ait pas eu d’observateur extérieur. Ils devaient avoir un drôle d’air, à quelques centimètres l’un de l’autre, elle apparemment en plein questionnement, lui l’air totalement indifférent, les bras ballants, à la regarder avec insistance.

Qu’est-ce qu’il devait faire ? Comment était-il supposé se comporter ? Les gens sur l’île, qui se retrouvaient, se serraient dans leur bras, avec plus ou moins d’aise selon leur relation passée. Ils se souriaient, paraissaient heureux de se revoir, même si Matt savait pertinemment que plusieurs d’entre eux faisaient semblant. Il aurait dû pouvoir au moins faire semblant. Lui n’arrivait pas à esquisser ne serait qu’une ombre de mouvement, encore moins à sourire. Ça lui semblait tellement irréel, étrange. Il s’était imaginé la revoir un million de fois. Dans ces moments-là, il tentait d’imaginer ce qu’il lui dirait. Il se disait qu’il se mettrait en colère ou alors qu’il l’embrasserait, tout simplement. Tout semblait toujours tellement plus simple, lorsqu’il l’imaginait. Une fois sur place cependant, il ne captait plus rien. Force était de constater que ça ne se déroulait pas tout à fait ainsi. Il était totalement perdu, son cœur battant à une vitesse qui, s’il avait être âgé, aurait sûrement pu mettre sa santé en danger. Il était raide comme une barre, muet et incapable de faire adopter à ses traits quelque expression que ce soit. Seuls ses yeux fonctionnaient, et il n’arrivait pas à les détacher d’elle. Ça en devenait presque gênant. Pour la première fois depuis longtemps, Matt souhaita être normal, ne serait-ce que pour ne pas l’effrayer.

Était-il heureux de la voir ? C’était une question à laquelle il n’avait pas de réponse. Il s’était souvent dit que, lorsqu’il la reverrait, il serait déçu. Il se disait que son esprit d’adolescent n’avait pu que l’idéaliser, qu’elle serait forcément moins jolie, moins charmante. Dans ses pensées, il ne s’était jamais autorisé l’emploi de termes comme resplendissante ou féminine. Pourtant, c’était ce qui se tenait devant lui. Une femme resplendissante et indéniablement féminine. Elle était nerveuse. C’était visible. Lui aussi était nerveux, troublé. Seulement, avec le temps, il avait appris à cacher ces choses-là, à les cacher derrière une épaisse couche d’indifférence. Il savait qu’il ne pourrait pas parler le premier, il n’en serait jamais capable. Il lui sembla qu’une éternité passa avant qu’elle n’ouvre enfin la bouche.

« Matt ? »

Il ferma les yeux. Pour mieux marquer le moment, peut-être. Pour apprécier à sa juste valeur cette simple vibration. À peine une fraction de secondes, si bien que lui seul pouvait deviner que c’était volontaire, qu’il n’avait pas simplement cligné des yeux. Il y avait tellement longtemps qu’il avait entendu sa voix. C’était étrange, comme si ça n’était plus tout à fait la même. Peut-être parce qu’il y avait de l’hésitation dans cette voix. Matt avait rarement fait face à elle nerveuse ou hésitante.

« Ophélie. »

Il avait répondu de manière prosaïque*, sans lever les yeux vers elle. Ceux-ci s’étaient posés sur son auriculaire, qu’un anneau délicat encerclait. Si Matt avait été un être humain comme les autres, il aurait froncé les sourcils. Son cerveau pensait à vive allure. Ainsi, elle était mariée ? Peut-être fiancée ? Ou alors peut-être qu’elle aimait simplement les anneaux. Il se flagella mentalement : personne ne portait un anneau d’aussi grande qualité à l’auriculaire simplement pour le plaisir, n’est-ce pas ? C’est un peu malgré lui que son ton devint encore plus bas, presque glacial.

« Ça fait longtemps. »

Il releva la tête, sans toutefois arriver à vraiment la regarder. Ainsi, elle avait quelqu’un dans sa vie. Lui était tout seul. Après elle, il n’y avait eu personne. Enfin… Quelques filles gentilles mais insignifiantes. Personne dont il soit vraiment tombé amoureux. Matt ancra à nouveau ses yeux dans les siens. Il était jaloux. Alors qu’il n’y avait pas deux minutes qu’il l’avait reconnue, alors qu’il ne savait même pas avec qui elle était, depuis quand. Il savait déjà que, qui qu’elle soit, la personne qui avait offert cette bague à Ophélie ne serait jamais dans ses bonnes grâces.

* Ici, j’avais en tête « matter-of-fact tone » ce qui, malheureusement, n’existe pas en Français. J’ai rien trouvé de mieux. Du coup, je te l’écris pour que tu puisses vraiment saisir ce que je veux dire.
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A. Ophélie Blackheart

A. Ophélie Blackheart


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MessageSujet: Re: OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.   OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so. EmptyMar 25 Oct 2011, 02:54

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There is nothing either good or bad, but thinking makes it so - Épisode 1X02

Ce n’était pas la première fois que la jeune femme s’imaginait cette scène. Après son départ, elle s’était imaginé des scènes de toute sorte. Elle s’imaginait parfaitement revenir le trouver, pour lui avouer qu’elle l’aimait aussi. Ils se sautaient dans les bras et s’embrassaient avec passion. Parfait cliché. Moment digne d’un petit film à l’eau de rose. Ça n’avait pourtant jamais eu lieu, parce qu’elle n’était jamais retournée le voir. Jamais elle n’eut le courage de le faire, de franchir cette limite, cette ligne, cette peur qui l’avait toujours hantée. Avec le temps, elle avait tenté de faire sa vie et c’est ce qu’elle avait fait. Elle avait rencontré Duncan et elle avait accepté sa demande quelques semaines plus tôt. Ophélie avait tenté de le chasser de sa vie, il était un souvenir, un amour passé. Se concentrer sur son présent. Duncan avait été un coup de foudre et elle en était amoureuse, pourtant avec Matt, c’était autre chose.

Debout devant lui, elle ne savait pas comment réagir. Elle qui savait souvent quoi faire et comment le faire, elle se sentait un peu au dépourvu. La blonde aurait voulu réagir, parler, le prendre dans ses bras, mais elle restait stoïque. Incapable de rester indifférente, incapable de ne pas sentir une certaine nervosité prendre possession de ses sens. Incapable de se sentir à l’aise, incapable de bouger de sa place malgré cette étrange proximité entre eux. Incapable de reculer alors que ses yeux pâles se figent dans les siens. Ophélie se souvenait parfaitement de la couleur des yeux de Matt, il avait toujours eu le don de l’hypnotiser. Elle l’avait apprécié, dès le premier instant, il avait ce petit quelque chose de différent des autres et c’est ce qu’elle avait toujours aimé de lui. Le revoir lui faisait quelque chose, bien plus qu’elle ne l’aurait voulu. Un déchirement. Une sensation plus qu’étrange alors que ses yeux observaient le masque froid du visage de Matt. Cette indifférence, ce masque de froideur lui donnait presque des frissons. L’envie de prendre son visage entre ses mains était bel et bien présente, mais elle se refusait ce mouvement. Beaucoup d’envie pour ce moment.

Matt avait changé. Il était loin d’être comme le jeune homme de ses souvenirs. Ses yeux étaient la seule chose bien distincte, la seule chose qui était similaire parce que Matt était devenu un homme plus que séduisant. Une chevelure encore plus noire qu’elle ne l’était, une mâchoire carrée et un visage froid, mais viril. Des lèvres bien dessinées, une barbe naissante. Ses iris bleutés coulaient le long de son visage sans qu’elle ne puisse contrôler cette vertigineuse descente. Ses yeux finissaient par remonter pour se poser une nouvelle fois dans les siens. Incapable de les détourner ou l’envie n’y était pas. Le moment était en suspend, un moment de flottement. Ils étaient tellement près l’un de l’autre qu’elle pouvait presque sentir sa respiration sur sa peau. Son minois était légèrement basculé vers l’arrière, il la surplombait d’au moins une tête. Son regard ne la gênait pas, comme il ne lui faisait pas peur. Elle était aussi stupéfaite de tomber sur lui-même si au fond, elle espérait quelque peu que cela arrive. La demoiselle savait très bien que ce n’était pas une bonne idée, mais elle n’avait pu s’empêcher de penser à lui alors qu’elle mettait les pieds sur cette île. Ophélie se souvenait de tout parfaitement. De chacun de leurs moments ensemble. Quand elle était venue chez lui pour lui dire qu’elle partait, qu’elle n’avait pas pu le voir. Beaucoup de souvenirs pour une seule et unique personne, lui.

    « Ophélie. »


Son nom. Il était le seul à la nommer de la sorte et si elle ne s’était pas retenue, elle aurait frissonné d’entendre sa voix. Voix bien différente de celle qu’elle avait encore en tête. Souffle, murmure grave, voix masculine qui venait réveiller trop de chose en elle. Les yeux de la jeune femme étaient incapables de se détacher de lui, comme elle était incapable de bouger même s’il le fallait. Son fiancé n’aimerait surement pas la voir dans cette étrange position avec un homme aussi séduisant. La brise fraîche venait se jouer de ses cheveux et relever son odeur sucrée, comme elle faisait parvenir celle de Matt à son odorat. Parfum viril. Il relevait son regard et le sien s’accrochait à ce bleu profond qu’elle aurait reconnu entre mille.

    « Ça fait longtemps. »


Sourire venant doucement animer ses lèvres, elle voulait chasser cette étrange tension qui prenait lentement place entre eux. Cette nervosité qui avait pris place en elle. Ophélie était le genre de femme transparente, une personne dont il était facile de deviner les émotions sauf quand elle fuyait. Ce qu’elle avait fait avec lui quelques années plus tôt. Ils étaient maintenant là, l’un devant l’autre, perdu dans ce silence insupportable. Silence qu’il n’avait jamais eut lieu entre eux quelque temps avant. C’était différent maintenant. Tant de choses étaient différentes.

    « -Je sais.» La demoiselle marquait une pause. Elle cherchait quoi dire, elle ne le savait pas, elle ne savait pas quels mots prendre, ni quoi ressentir. « -Je.» Elle respirait doucement. « -Je ne sais pas quoi dire Matt. J’avais imaginé cette scène plusieurs fois, mais je dois avouer que de te trouver ici, ce soir. Ça me rend simplement stupéfaite. Je n’ai pas envie de te dire n’importe quelle banalité. J’aurais voulu te revoir avant.»


Murmure. Son regard était planté dans le sien et ses mots étaient d’une sincérité étonnante. Elle avait parlé, sans penser aux conséquences, sans penser simplement et elle avait dit ce qu’elle pensait. Ophélie était sans mot. Simplement.

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MessageSujet: Re: OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.   OPHÉLIE & MATT // There is nothing either good or bad, but thinking makes it so. Empty

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